Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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jeudi 26 novembre 2015

Hunger Games: la révolte

Après un premier opus dont seul la thématique m'avait intrigué, la saga Hunger Games avait su me séduire jusqu'à cet épisode 3, divisé en 2, qui fleurait bon la stratégie commerciale moisie. Maintenant que la suite est enfin sortie il est temps de découvrir si l'ensemble de la saga se tient, et c'est ce que nous allons voir tout de suite !








Date de sortie: 18 novembre 2015
Durée: 2h17min
Réalisation: Francis Lawrence
Casting: Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth
Genre: Aventure , Science fiction , Guerre
Nationalité: Américain

Synopsis:
L'heure est venu pour les districts de s'en prendre à Panem mais Katniss a son propre plan: assassiner Snow, une entreprise qui s'avérera plus compliqué que prévu le président ayant transformé toute sa ville en arène afin de remporter cette nouvelle guerre médiatique.



Les précédentes critiques: Hunger Games, l'embrasement, la révolte 1

Critique:
Après un épisode un peu longuet, l'heure est venu d'assister à l'affrontement final entre Katniss et Snow. Un affrontement qui prend une fois de plus son temps pour arriver mais qui, reconnaissons le, ne décevra pas.
On pourra critiquer quelques longueurs, un peu de sentimentalisme, des personnages un peu inutiles et une ambiance musicale sans grande originalité mais en dehors de ça, le film est une véritable réussite.
Il l'est d'autant plus qu'il tombe dans une période où il apporte des réflexions nécessaires. Comment ne pas se remettre en question lorsque le président Snow fait une allocution pour expliquer aux habitants de Panem que "c'est avant tout à leur mode de vie que les terroristes s'attaquent" ? Plus que jamais, Hunger Games dénonce les guerres médiatiques mais également la guerre en général avec tout ce que ça implique de politique et de manipulation. En ce sens, la fin est une grande réussite, à la fois cohérente et surprenante, elle prouve qu'Hunger Games n'est pas une série pour ado de plus ou un plagiat de "Battle royal", qu'elle est porteuse d'un vrai message réfléchi. Et c'est cette réflexion, même si elle est simple, que je trouve intéressante mais surtout nécessaire à l'heure où nous sommes prêt à sacrifier toutes nos libertés pour un peu de sécurité.
En dehors du fond, Hunger Game est également réussi sur la forme avec de très beaux effets, les
pièges sont particulièrement réussis et les mutants bien designés. Les décors sont également superbes et les parisiens prendront plaisir à reconnaître les scènes tournées à Ivry (je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas aussi inspiration de la station rer Auber pour l'un des sous-sols de Panem).
Niveau casting, Jennifer Lawrence est toujours aussi crédible dans son rôle d'héroïne involontaire, d'autant qu'elle est secondée par une superbe palette de second rôle: Donald Sutherland nous fait un très beau chant du cygne, Julianne Moore est galvanisante à souhait et Woody Harrelson toujours aussi cool. Face à Jennifer Lawrence ses deux partenaires Josh Hutcherson et Liam Hemsworth se montrent aussi efficace même si c'est Josh Hutcherson dans le rôle de Peeta qui remportera le plus notre attention avec un rôle plus complexe du fait des derniers événements. On notera aussi la présence de Philip Seymour Hoffman pour son dernier film, dommage qu'il n'apparaisse pas plus à l'écran son personnage et son rôle méritant beaucoup plus d'attentions.
Au final, la saga se termine avec panache, malgré quelques longueurs ce dernier film est bourré d'action et de scènes spectaculaires. Il n'épargne pas ses personnages et livre un message utile sur notre société. Je ne peux donc que recommander ce film, surtout si vous avez vu les précédents.




Conclusion:
Clairement j'ai un peu gonflé la note, le film n'est pas aussi parfait, mais il tombe à une époque où son propos résonne étrangement et en devient presque d'utilité publique. La saga est probablement l'une des meilleurs pour adolescent.


mercredi 18 novembre 2015

007 : Spectre

Comme pour beaucoup de trentenaires, James Bond, c'est une madeleine de Proust. Du coup, et aussi parce que j'apprécie Daniel Craig, je continue de les regarder lorsqu'ils sortent même si le reboot ne m'a jamais vraiment convaincu. Skyfall ne m'avait pas déplu mais n'était-ce pas le bon moment pour s’arrêter ? Sam Mendes réussira-t-il à faire mieux cette fois, ou la licence ne fera-t-elle que s'enfoncer plus profond dans sa médiocrité, c'est ce que nous allons voir.





Date de sortie: 11 novembre 2015
Durée: 2h30min
Réalisation: Sam Mendes
casting Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux
Genre: Comédie
Nationalité: Britannique , américain


Synopsis:
Bien qu'elle soit morte, M n'en a pas fini avec le monde de l'espionnage puisqu'elle a laissé à Bond un dernier message qui le mènera à combattre un mystérieux ennemi tentaculaire: le spectre.


Critique:
Ah, ils sont fort ces américains, jamais là où on les attend. Moi qui suis un grand fan de OSS 117, jamais je n'aurais imaginé qu'on arriverait à faire plus drôle. Et pourtant, Sam Mendes y arrive avec cette hilarante parodie de James Bond.
On a quelques doutes au début bien sûr devant cette scène d'introduction spectaculaire qui reste à peu près crédible malgré l'outrance de certaines situations mais tout devient évident lorsque démarre le générique: une incroyable parodie de pub pour le parfum avec musique sirupeuse et images hallucinées. Mention spéciale pour les références Hentai du poulpe qui copule avec des femmes, inattendu et tellement approprié.
Ensuite, tout s’enchaîne, c'est un déferlement d'humour décalé que ne renierait pas les Monty-
Pythons. Les situations se succèdent les unes après les autres toutes toujours plus grotesque, même si on notera quelques traces d'humour un peu trop classique probablement destiné au grand public. On ne saurait dire ce qu'on préfère entre le personnage de Monicca Belucci, une nymphomane dépressive ou celui de Léa Seydoux, lunatique tendance maniaco dépressive, mais son incapacité à se tenir à une décision plus de 5 min lui vaux tout de même des points en plus. Mais soyons franc, ce qui fait tout le sel de ce film c'est LE grand méchant, le terrible Blofeld que nous attendions depuis si longtemps, un personnage machiavélique, passionné de décoration (nous ne voyons pas d'autres explications) et qui a raté sa carrière de dentiste. On appréciera bien sûr le soin porté aux motivations de ce personnage et qui justifie totalement l'ensemble de ses actes, même si on pourra les résumer en une phrase (ATTENTION SPOILER: "Ouin, ouin, mon papa il a appris à James Bond à faire du ski") poignant.
Alors forcément, lorsqu'on s'amuse autant on ne voit pas passer le temps et qu'est-ce que 2h30 finalement pour un film qui en méritait probablement 5.
On s'étonnera qu'un réalisateur aussi talentueux que Sam Mendes nous livre un film pareil, et on ne trouvera comme explication que la volonté de passer à autre choses.



Conclusion:
Alors, oui, j'essaye d'en rire, mais clairement c'est le James Bond de trop. Sortie de l'introduction et d'une ou deux scènes spectaculaires, rien ne tiens debout et c'est d'une longueur insupportable. De grace, évitez vous ça, si vous voulez voir du bon James Bond intelligent préférez le dvd de Kingsman


et sinon, sans blague, ça vaut à peine


lundi 16 novembre 2015

Avril et le monde truqué

La chance voulu que je découvre la bande annonce d'Avril en allant voir "The visit". En grand fan de Tardi, je ne pu qu'être sensible à ce nouveau projet si visiblement inspiré de ses univers mais pour autant je ne pouvais pas m'emballer ne me rappelant que trop le décevant "Adéle Blansec" de Luc Besson.





Date de sortie: 4 novembre 2015
Durée: 1h45min
Réalisation: Franck Ekinci, Christian Desmares
casting vocal: Marion Cotillard, Philippe Katerine, Jean Rochefort
Genre: Animation
Nationalité: Français

Synopsis:
1941, dans un monde où l'électricité n'a jamais fait son apparition, les savants disparaissent mystérieusement les uns après les autres. La jeune Avril doit survivre seule après la mort de ses propres parents dans un accident étrange et faire face à un complot qui la dépasse et dans lequel elle semble avoir un rôle crucial à jouer.


Critique:
Autant le dire tout de suite, Avril est une excellente surprise. Pour commencer, je vanterais le choix de l'animation 2D plutôt que la facilité de céder aux sirènes de la 3D. Ce simple choix artistiques confère à l'ensemble du film une vraie identité, là où tout les films d'animation 3D commencent à se ressembler. L'animation est également très bonne, on tiquera peut-être un peu sur les doublages au début, mais on s'y fait très vite. La qualité de l'animation, l'humour des situations et la richesse des décors évoqueront celles des Miyazaki (Porco rosso, le chateau dans le ciel, etc) et l'ensemble est très dynamique.
Côté doublage, je craignais un peu la voix de Marion Cotillard mais cela se révèle être un excellent choix. Elle apporte une véritable gouaille, toute parisienne,  à Avril et l'actrice s'efface complètement derrière ce nouveau personnage très humain. On retrouve également avec joie la voix chaude et si familière de Jean Rochefort (pour les plus âgés d'entre nous en tout cas) mais c'est surtout celle de Philippe Katerine qui nous enchantera. Le chanteur prête sa voix au chat qui parle, lui conférant ce petit plus qui le rend automatiquement sympathique. On aimerait presque qu'il ait plus de ligne de dialogue tant il est agréable de l'entendre dans ce rôle.
Côté histoire, sans être révolutionnaire, l'aventure est prenante, bien construite et se permet d'avoir du fond. On notera également le choix, probablement issue de l'univers de Tardi, d'avoir plusieurs personnages féminins fort ce qui reste toujours trop rare.
Musicalement ça tourne très bien aussi avec quelque chansons créé pour l'occasion qui participe bien de l'univers (la très sympathique chanson du début notamment...).
Si je n'irais pas jusqu’à dire que c'est un sans faute, on aurait surement pu améliorer quelques détails par ci par là, Avril n'en est pas moins une grande réussite, un univers riche faisant appel à notre histoire et notre culture populaire et une oeuvre à l'identité forte(celle de Tardi) qui compose un film rare comme ceux que l'on aimerait découvrir plus souvent. je recommande vivement d'y aller, je ne sais pas si ça plaira aux plus jeunes mais en tout cas ça ne les rendra pas plus idiots (ce qui n'est pas forcément le cas d'Aladin par exemple....).
Bref, foncez, c'est un véritable coup de coeur pour moi.


Conclusion:
Un excellent dessin animé, aussi riche qu'un Ghibli mais dans un univers qui nous est beaucoup plus familier. A voir absolument pour les amateurs de film d'animation, de Tardi, d'Uchronie ou tout simplement de bonnes histoires.



vendredi 6 novembre 2015

The lobster

Ce que j'aime dans le cinéma, c'est varier les plaisirs, c'est pourquoi je ne pouvais passer à côté d'un film aussi visiblement différent que "The lobster". Saine expérience de cinéma, ou vaste fumisterie, voyons cela ensemble.





Date de sortie: 28 octobre 2015
Durée: 1h 58mn
Réalisateur: Yorgos Lanthimos
Casting: Colin Farrell, Rachel Weisz, Jessica Barden
Genre Science fiction , Drame , Comédie
Nationalité: Grec, britannique, néerlandais, irlandais, français

Synopsis:
Dans un futur proche, être seul est un crime majeur. Les condamnés sont emmenés à l'Hôtel où ils auront 45 jours pour former un couple ou être changé en animal. Rejeté par sa femme, un homme va devoir faire face à cette terrible machine déshumanisante.


Critique:
Soyons clair, ce n'est pas un hasard si la bande annonce de The Lobster est aussi étrange, c'est tout le film qui l'est. S'il n'est pas sans intérêt, le scénario n'est qu'un prétexte aux messages que le réalisateur souhaite faire passer concernant notre société. La forme est donc au service du fond et le réalisateur opte pour un traitement froid, clinique, lent qui fait d'autant plus ressortir l'ineptie de la situation que l'humour noire qui la dénonce. Si on ne rira pas beaucoup, on rira tout de même franchement, de ces éclats incontrôlable et gêné face à des situations totalement absurde.
S'il y a une chose qui me faisait peur dans ce film, c'est bien Colin Farrell (Total Recall, etc)  un acteur avec lequel j'ai beaucoup de mal et dont j'évite habituellement les films. Pour l'occasion, le rôle est aux antipodes de ce qu'on peut lui connaitre et c'est plutôt rafraîchissant. Cet homme simple, paumé, angoissé prêt à tout pour s'en sortir, il l'incarne à merveille, devenant complément transparent. Rachel Weisz (The constant Gardener, Le monde de Oz, etc) également très sobre, loin des rôles plus glamour qu'on a pu lui connaitre nous livre une prestation très subtile et forme un couple touchant avec notre héros. A leurs côtés, un joli casting de gueules campent des personnages à la dérive plus décalés les uns que les autres.
Niveau musique, on pourra compter sur beaucoup de musique classique souvent utilisé par contraste
avec la scène (dans les passages "d'action" par exemple)
Tout n'est pas rose pourtant car la forme du film le fait également souffrir de longueurs. Clairement le film est décomposé en deux parties: l'hôtel puis les célibataires et les deux parties suivent une structure assez semblable: découverte de l'environnement rencontre avec une femme, construction d'une relation. Une structure en miroir qui renforce la sensation de longueur déjà créé par tout les autres artifices (réalisation dépassionné, pas d'action, couleur froide, etc).
Le bilan est donc mitigé pour ce film car si le thème et son traitement est vraiment prenant, le choix formel rend le film difficilement digeste et plus appréciable comme expérience de cinéma que comme réel bon film. Je ne le recommanderais donc pas à quelqu'un qui voudrait voir un bon film, mais plutôt à quelqu'un qui a envie d'être stimulé intellectuellement.



Conclusion:
The lobster est un film rare, une parabole glaçante sur notre société et ses injonctions. Le traitement très glaçant de l'ensemble et ses longueurs le rendent éprouvant à regarder et donc plutôt à réserver aux amateurs de cinéma "expérimental".


lundi 2 novembre 2015

Seul sur mars

Soyons franc, je n'ai absolument pas choisi d'aller voir ce film, il s'agit juste d'un hasard du calendrier. Bonne surprise ou pas, c'est ce que nous allons voir..




Date de sortie: 21 octobre 2015
Durée: 2h24min
Réalisation: Ridley Scott
Casting: Matt Damon, Jessica Chastain, Kristen Wiig
Genre : Science fiction
Nationalité: Américain

Synopsis:
Après que l'expédition auquel il participait ait dû quitter Mars en urgence, le botaniste Mark Watney se retrouve perdu seul sur la planète sans que personne ne sache qu'il est en vie. Résolu à survivre, il usera de toute son inventivité pour trouver un moyen de prévenir la NASA et tenir le plus longtemps possible pour qu'on puisse revenir le chercher malgré les 225 millions de kilomètres qui le sépare de la Terre.


Critique:
Ahhh Ridley Scott, le réalisateur culte de "Alien, Blade Runner, Thelma et Louise, etc", un réalisateur de référence que j'ai vu lentement sombrer jusqu'à réaliser "Robin des bois" et "Prometheus" des films toujours impressionnant techniquement mais sans grand intérêt. De fait, c'est sans grand intérêt que j'allais voir ce nouveau film d'autant que Matt Damon avait déjà joué un rôle similaire dans un film que je ne citerais pas pour ne pas spoiler. Bref, j'allais voir "seul sur mars" sans grande motivation, juste de la curiosité.
Après un début aussi efficace et spectaculaire qu'on peut le suppose d'un réalisateur aussi expérimenté, je dois reconnaitre qu'on se retrouve totalement happé par cette histoire totalement primale d'un homme condamné et qui va tout faire pour survivre. Et la grande force du film, c'est de réussir à conserver tout du long et malgré la difficulté de la situation un positivisme forcené qui fait plaisir à voir. Là où le film aurait pu être lourd de pathos, sombre et tragique, le réalisateur a fait le choix de nous livrer une oeuvre pleine d'espoir à l'heure où l'actualité et le divertissement à tendance à se montrer de plus en plus sinistre. A noter que malgré le sujet, et même si l'histoire va très loin dans ses hypothèses scientifiques, l'ensemble reste toujours crédible, ce qui n'était pas gagné.
On pourrait s'inquiéter du choix de Matt Damon (Interstellar, Monuments Men, Elysium, Zero Theorem, etc) pour le premier rôle car l'acteur, malgré une grande carrière peuplé de très bon second rôle semble ne pas avoir les épaules pour un rôle d'une telle ampleur. Pourtant, je dois reconnaitre qu'il m'a totalement conquis. Moi qui avais appris à l'apprécier grâce à des rôles décalés comme dans "True gritt" je l'ai redécouvert à travers ce nouveau film où il crève littéralement l'écran par sa sincérité et sa simplicité. Le reste du casting, s'il est plus discret est largement à la hauteur, c'est donc avec grand plaisir qu'on retrouvera d'excellents acteurs comme: Jessica Chastain (The crimson Peak), Jeff Daniels (the newsroom), Sean Bean (Game of Thrones, le seigneur des anneaux), Kate Mara (House of cards), Donald Glover (Community). Des acteurs qu'on voit peur à l'écran mais qui sont tous parfaitement choisi.
Niveau réalisation, c'est un sans faute, tout comme la qualité des effets. Ma seule remarque ravity.
concernera l'effet de gravité dans la station spatiale, on sent bien qu'il y a un trucage, surtout après le travail réalisé sur ce thème dans G
Enfin, impossible de ne pas citer la bande son, superbe compilation de feellgood music qui ajoute forcément beaucoup aux sentiments d'optimisme global que fait éprouver ce film.
Car oui, au final c'est la bonne humeur et l'optimisme qui ressort de ce film qui en fait son point fort. Tout le reste est à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'un réalisateur aussi expérimenté que Riley Scott, mais c'est cette foi en la vie qui rend seul sur mars vraiment unique et qui me pousse à le recommander vivement. Seul sur mars c'est le film anti déprime, un grand moment de cinéma qui vous redonnera le sourire (et peut-être foi en Ridley Scott, mais il prépare quand même Blade Runner 2 et Prometheus 2...).



Conclusion: 
Un excellent film qui montre que le réalisateur n'a rien perdu de son talent. Étonnamment le film est une véritable bouffé d'optimisme que je recommande vivement.