Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 16 juin 2017

The Wall

En grand fan de Pink Floyd, je me devais d'aller voir ce remake de The wall. l'adaptation avait l'air très libre mais c'est aussi ce qui pouvait en faire son intérêt. Musique maestro.





Date de sortie 7 juin 2017
Durée : 1h 30min
Réalisation : Doug Liman
Casting : Aaron Taylor-Johnson, John Cena, Laith Nakli
Genres : Thriller, Guerre
Nationalité : Américain

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Synopsis:

Tombé dans le piège d'un sniper Irakien, un soldat américain va devoir essayer de survivre et sauver son ami en attendant l'arrivée des secours. Entre lui et la mort : un mur sur le point de s'effondrer.




Critique:

The wall est le huitième film de Doug Liman (Mr & Mrs Smith, La mémoire dans la peau, etc) un réalisateur plutôt connu pour les films d'actions et les blockbusters. Il s'est notamment particulièrement illustré avec Edge of Tomorrow. Il nous revient ici avec un film beaucoup plus modeste, presque intimiste. Unité de lieu, d'action et presque de personnage, Liman fait dans l'épure pour nous raconter le duel psychologique entre deux snipers. Une oeuvre simple mais forte pour dénoncer la guerre et ses hypocrisies.
Pierre de voûte du film, Aaron Taylor-Johnson (Savages, Kick-ass2, etc) incarne un soldat américain
tout ce qu'il y a de plus ordinaire, confronté à une mort inévitable. Une foi de plus l'acteur est méconnaissable, il à ce dont pour se réinventer dans chacun de ses films et c'est vraiment plaisant. S'il est le personnage principal, il n'est assurément pas un héros, il n'y a pas de héros ici, juste des humains qui essayent de survivre. Il ne faudra donc pas s'attendre à des scènes d'actions de hautes volées ou à des rebondissements incroyables, le film est de portée humaine avec des enjeux simples mais c'est aussi ce qui en fait son intérêt. C'est l'histoire d'un homme seul face à la mort. En ce sens, l'idée de réalisation simple mais géniale réside dans le fait de ne jamais montrer le sniper ennemi. Ce n'est qu'une voix, anonyme, qui pourrait tout aussi bien être dans la tête du personnage principal.
Niveau musique et réalisation, rien de particulier à noter, c'est efficace sans être exceptionnel.
Dans l'ensemble, je suis plutôt séduit par ce petit film. Les ambitions ne sont pas démesuré mais avec peu de moyen, le réalisateur réussit à camper une histoire prenante et plus originale que la production habituelle. Bref, ça a beau se passer en plein désert, ça apporte un peu de fraîcheur. Je recommande si l'idée d'un duel psychologique à la "phone game" vous séduit.




Conclusion:

Belle surprise que ce The Wall minimaliste. Le film n'est pas exempt de défauts mais il est prenant et on ne voit pas passer l'heure et demie

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