Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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vendredi 26 février 2016

Deadpool

Inutile de rappeler ma passion pour les comics, et comme en plus je suis un fan de la première heure de Deadpool (enfin, peut-être pas la première heure parce que bon... Rob Liefeld quoi...) Bref, impossible pour moi de ne pas aller voir l'adaptation de Deadpool et de partager mon avis. 





Date de sortie: 10 février 2016
Durée: 1h 48min
Réalisation: Tim Miller
Casting: Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein
Genres : Action, Aventure, Comédie
Nationalités : Américain, Canadien

Interdit aux moins de 12 ans

Synopsis:
Ce qu'il y a de pire quand on est un sociopathe, c'est de tomber sur de plus gros sociopathes qui, non content de vous torturer par plaisir, vont résister quand vous viendrez vous venger. Heureusement qu'on peut toujours compter sur un facteur auto guérisseur et des x-men de seconde zone pour tout faire péter.



Critique:
Bon, on va la faire rapide parce que j'ai peu de temps pour faire des critiques en ce moment (j'en ai d'ailleurs déjà 3 en retard) mais que celle-ci me tiens à cœur.
Deadpool est un personnage initialement créé comme méchant par un créatif douteux (Rob Liefeld, tu ne nous manque pas) de l'univers Marvel. Le temps passant, c'est devenu un personnage plus ambigu pouvant agir pour le bien commun mais avec sa touche personnelle (qui consiste en général à tuer des gens...beaucoup de gens...). Sa grande particularité (outre sa démence et sa violence, qui n'ont rien a envier au Punisher) est de briser le quatrième mur. Dans sa démence, Deadpool est conscient d'être un personnage de fiction et s'adresse régulièrement au lecteur.
Vous l'aurez compris c'est donc un personnage très particulier dont nous parlons aujourd'hui et qui ne dois son adaptation en film probablement qu'a la passion de Tim Miller (qui avait réalisé un court métrage Deadpool pour prouver son envie de faire le film et l'intérêt de faire le film) et de Ryan Reynolds qui a communiqué avec tant de ferveur qu'il en a presque surpassé la campagne de promo de star wars.
Bref, pour une fois "Deadpool" n'est pas un film de commande mais bien une oeuvre de passionnés.
Une énorme différence qui, malheureusement, ne se sent pas. En dehors de quelques excentricités propre au personnage, le film est excessivement classique allant même jusqu'à nous offrir une séquence de "sauvetage de princesse" un poncif vraiment de trop dans un film comme celui-ci.
Niveau adaptation, le boulot est plutôt propre. Certes, tout a été revu et simplifié mais on retrouve de nombreux éléments de la mythologie de Deadpool juste combiné différemment. ça fera surement grincer des dents les vrais fans (c'est quoi ce rôle de potiche pour Vanessa?) mais globalement ça fonctionne.
Les références sont innombrables, que ce soit aux comics ou à la popculture en général, et ça participe beaucoup de l'humour. Un humour qui fonctionne plutôt bien grâce à la personnalité de Ryan Reynolds.
Il faut le reconnaître dans le rôle de Deadpool, Reynold est parfait même si on ne le voit pas beaucoup (du coup est-ce vraiment toujours lui sous le costume ?). l'occasion de se rappeler qu'il faisait déjà un fabuleux psychopathe dans The voices.
C'est également avec plaisir qu'on retrouvera la sublime Morena Baccarin surtout connu pour "Homeland" et "V" son rôle est appréciable mais on aurait espéré plus d'utilité de sa part surtout vu le personnage dont elle est probablement inspiré (Vanessa/Domino).
Pas grand chose à dire sur le reste du casting qui fait le job.
Niveau effets, c'est aussi du beau boulot. J'ai beaucoup aimé le Colossus (et j'adore sa personnalité, c'est un peu se moquer du perso mais il faut reconnaître qu'il a aussi ce côté niais dans les comics) et les scènes d'actions sont spectaculaires.
Difficile de m'attarder plus, j'ai passé un bon moment devant ce divertissement, l'esprit du personnage n'est pas trahi, le film n'est pas trop consensuel et on s'amuse beaucoup. Toutefois, le scénario beaucoup trop classique en fait un éniéme film de super héros et je dois admettre que je commence à saturer. Avec toutes cette passion, ce personnage et ce classement restricted (rare pour un film de super héros) j'aurais espéré quelque chose de moins grand publics de plus recherché et non une histoire classique avec du sang et des boobs. J ne boude donc pas mon plaisir d'avoir vu un de mes personnages préféré sur grand écran, mais ce film n'apporte clairement rien de plus au tsunami d'adaptation qui nous submerge progressivement, dommage.



Conclusion:
Difficile de critiquer ce Deadpool qui remplit ses promesses, toutefois le film n'offre pas grand chose de neuf et est au final assez convenu. Bref, un honnête divertissement qui respecte bien le personnage mais ne marquera pas vraiment les esprits. Ni bon, ni mauvais, Deadpool est juste Beauvais et moi j'aimerais pas y vivre :D




lundi 8 février 2016

Dofus - Livre 1 : Julith

S'il est bien un parent pauvre dans le PAF, c'est l'héroic-fantasy. Avec Wakfu, Ankama avait déjà frappé un grand coup en réussissant a faire diffuser une série française d'héroic-fantasy de grande qualité. Loin de s'arrêter à ce premier exploit, la société s'attaque désormais à un nouveau défi: un long-métrage. Le feront-ils avec autant de brio, c'est ce que j'étais pressé de découvrir.




Date de sortie: 3 février 2016
Durée: 1h 47min
Réalisation: Anthony Roux, Jean-Jacques Denis
Doublage: Sauvane Delanoe, Emmanuel Gradi, Laetitia Lefebvre
Genre: Animation, heroic fantasy
Nationalité: Français

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Synopsis:
Coulant des jours heureux dans la cité de Bonta, le jeune orphelin Joris est loin de se douter que son destin est lié à celui du Dofus ébéne et que le retour de la terrible Julith va remettre toute son existence en question, l'obligeant à partir à l'aventure avec de nouveaux compagnons d'infortune: la mystérieuse  hyper mage Bakara et l'arrogant Boufbowler Khan Karkass.



Critique:
Bon, je vais faire vite car je manque de temps en ce moment: Dofus est une excellente surprise.
On regrettera un début de film un peu lent et enfantin, des scènes d'action trop longues et un certain classicisme de l'histoire mais sorti de là, l'ensemble est remarquable.
Design, animation, musique, action, personnages, l'ensemble est d'une grande richesse et n'a pas à rougir de la comparaison avec les grands studios déjà en place.
Si l'histoire est classique: un orphelin, un grand destin, etc les scénaristes ont réussi à injecter suffisamment de fraicheur à l'ensemble pour qu'on se laisse emporter par l'histoire et qu'on ne puisse pas tout prévoir. Les personnages sont contrastés et attachant avec une mention spéciale pour Khan Karkass qui apporte l'humour le plus grivois du film et fait vraiment du bien à l'ensemble. Certes sa romance avec Bakara n'a rien d'originale pourtant c'est suffisamment bien mené pour faire régulièrement rire.
On notera également que le grand méchant est bien moins caricatural qu'il en a l'air, donnant au film
plus de profondeur que ce qu'on aurait pu attendre d'un film pour enfant.
Pas grand chose à ajouter dans le temps qui m'est imparti, ce premier film de Dofus ne révolutionnera pas le cinéma mais c'est un excellent divertissement et pas uniquement "pour un film français". Ce premier film se paye même le luxe de planter quelques graines qui pourraient donner de jolis fruits dans les prochains opus.
Bref, si vous voulez passer un bon moment en famille, ou avec des potes, et encourager par la même une initiative par trop rare en France, foncez voir ce premier long métrage du studio Ankama.



Conclusion:
Une excellente surprise que ce premier film d'Ankama. On retrouve le même soin qui avait fait le succés de la série Wakfu, un univers original, de l'humour, de l'action tout pour faire un excellent divertisement. Si l'ensemble est assez classique, le scénario réserve suffisamment de surprise pour qu'on ne s'ennuie jamais.