Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

vendredi 28 février 2014

Deux ans

Cela fait officiellement deux ans que ce blog existe, j'avoue que je ne pensais pas continuer aussi longtemps et surtout avec une telle régularité, pourtant les programmes télé se suivent et ne se ressemblent pas.
Je vous remercie donc de continuer à suivre ce blog et la page Facebook, j'espère avoir réussi à vous faire découvrir de bons films et peut-être même fait sourire parfois.
Bon week-end à tous et bon visionnage

mercredi 26 février 2014

Dallas buyers club

C'est sans savoir quoi que ce soit sur le film que je suis allé voir Dallas Buyers club, et si je peux vous donner un conseil, c'est de faire de même. L'un des points forts du film réside dans son originalité et c'est dommage de la déflorer surtout en regardant le trailer que je trouve particulièrement long et raté. Bref, voyons voir si le film vaut mieux que son trailer.






Date de sortie: 29 janvier 2014
Durée: 1h57min
Réalisation: Jean-Marc Vallée
Casting: Matthew McConaughey, Jennifer Garner, Jared Leto
Genre: Drame , Biopic
Nationalité: Américain

Synopsis:
1986, Dallas, l'histoire vraie de Ron Woodroof, cowboy, macho et arnaqueur contaminer par le virus du SIDA et qui devra se battre pour sa vie mais aussi pour faire évoluer les mentalités et l'administration.

Critique:
de "Dallas buyers club"je ne connaissais que le réalisateur Jean-Marc Vallée, qui avait déjà réalisé le très réussi "C.R.A.Z.Y", c'est donc totalement vierge que j'ai découvert cette histoire incroyable et pourtant vraie. Au delà de l'histoire, particuliérement forte, c'est surtout les acteurs qui m'ont bluffé. Matthew McConaughey ("Killer Joe", "Le loup de Wall Street", etc) nouvelle coqueluche d'Hollywood, spécialement amaigri pour l'occasion est incroyable dans son rôle, à la fois drôle, touchant et inspirant. Il incarne à merveille la transition entre le bouseux rétrograde et le militant actif, un passage difficile facilité par l'autre star du film Jared Leto ("Lord of War", "Mr Nobody", etc) fabuleux dans son rôle de transsexuel à la dérive. Aussi improbable qu'il soit, le duo fonctionne et nous emporte dans cette bouleversante croisade pour le droit de vivre. Je passerais vite sur Jennifer Garner, sans être mauvaise, elle n'apporte pas grand chose à l'ensemble.
Niveau réalisation, c'est du solide. Simple et efficace, Vallée a opté pour un réalisme quasi documentaire afin de nous immerger dans cette reconstitution très réussie des années 80. Comme pour C.R.A.Z.Y, la musique joue un rôle important dans le film et sert au mieux l'ambiance en utilisant des morceaux d'époque (dont des choses surprenantes comme une chanson d'Amanda Lear).
Seul petit bémol, le rythme propre au Biopic fait paraitre le film un peu long.
En bref, Jean-Marc Vallée signe encore une fois de plus un très beau film, brillamment interprété. Malgré la difficulté du sujet, il évite l'écueil du film larmoyant pour nous livrer une oeuvre forte et motivante, un hymne à la vie qui n'oublie pas de dénoncer les injustices au passage. Un film beau et profond donc que je ne peux que chaudement recommander.



Conclusion:
Une fabuleuse surprise que ce biopic, l'histoire est passionnante et complètement folle, le sujet reste tristement d'actualité, les acteurs sont magistraux et le film est un grand coup de fouet là où il aurait pu être déprimant sur un sujet aussi lourd. A voir absolument


jeudi 20 février 2014

Patema et le monde inversé

C'est assez rare que j'ai l'occasion de traiter d'avant première sur ce blog, je n'ai donc pas hésité lorsque l'occasion s'est présenté de couvrir celle-ci, voyons ensemble si cela en valait la peine.






Date de sortie: 12 mars 2014
Durée: 1h39min
Réalisé par: Yasuhiro Yoshiura
Casting voix: Yukiyo Fuji, Nobuhiko Okamoto, Shinya Fukumatsu
Genre: Animation, science fiction
Nationalité: Japonais


Synopsis:
Suite à une catastrophe, le monde se trouve séparé en 2, chaque partie ingérant tout de l'autre. Patéma vit dans le monde du dessous, elle rêve d'évasion et va bientôt découvrir que le monde est encore plus vaste et dangereux qu'elle ne l'imagine. heureusement, elle pourra compter sur Age, un jeune lycéen du monde du dessus.

Critique:
Balayons tout de suite la question, oui, Patema fait penser à Upside Down. Le sujet est proche, mais pour autant les deux histoires n'ont rien à voir et sont traité totalement différemment. Il faut dire que même si le sujet semble original, il n'est pas totalement novateur ce qui ne l'empêche pas d'être intéressant.
Patema est le premier film de Yasuhiro Yoshiura, un jeune réalisateur de 30 ans et il faut lui reconnaitre que pour un premier film, Patema est bourré de qualités.
La réalisation tout d'abord, avec ses vas et viens entre les deux gravités, les designs enfantins mais pas trop, l'humour, le rythme qui nous emporte pendant 1h39 sans nous lâcher, et les musiques enfin, épique à souhait.
Ce ne sont pas les qualités qui manque donc et pourtant, le scénario sonne un peu creux, l'histoire
repose beaucoup sur les hasards et si le film sait être surprenant, on ne peut pas dire que l'histoire soit passionnante. En fait, sur le plan strict de l'histoire, Patema est environ aussi pauvre que Upside Down.
Le film n'en est pas désagréable à regarder pour autant, loin de là, c'est un bon divertissement, un joli petit film qui ne marquera peut-être pas les esprits mais aura permit de découvrir le talent d'un réalisateur qu'il faudra surveiller à l'avenir.




Conclusion:
Un film d'animation de bonne facture et qui réussit à surprendre, mais mieux vaut ne pas trop s'attarder sur le scénario pour pleinement apprécier ce divertissement/


mardi 18 février 2014

La belle et la bête

Huit ans déjà que nous n'avions pas vu Christophe Gans au cinéma, une raison suffisante pour que je me jette sur son nouveau film malgré le peu d'intérêt que j'avais pour le sujet.






Date de sortie: 12 février 2014
Durée: 1h52min
Réalisation: Christophe Gans
Casting: Vincent Cassel, Léa Seydoux, André Dussollier
Genre: Fantastique , Romance
Nationalité: Français , allemand

Synopsis:
Pour sauver son père, la douce Belle se livre à une terrible bête. Elle deviendra sa prisonnière consentante et percera peu à peu les secrets de cette mystérieuse créature.

Critique:
Pour les amateurs de film de genre de ma génération, Christophe Gans c'était l'avenir du cinéma Français. Un geek cinéphile décidé à faire en France ce qu'il avait aimé dans le cinéma Asiatique et Américain. Et il faut avouer qu'il avait frappé très fort avec "Crying freeman" en 95, une adaptation prometteuse du manga culte, qu'il avait confirmé cette impression six ans plus tard avec le spectaculaire "Pacte des loups" et enfoncé le clou en 2006 avec le très visuel "Silent hill". Alors forcément, après d'innombrables rumeurs et projets avortés ("Rahan", "Bob Morane", "Fantomas", etc) son nouveau film était très attendu. Pour autant, je dois admettre que de mon côté je trouve le sujet moisi. La belle et la bête, c'est du vu et revu, je ne voyais vraiment pas ce que le réalisateur allait faire dans cette galère.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le Christophe Gans n'a rien perdu de son talent. La belle et la bête
est une énorme claque visuelle. Impossible de deviner qu'il s'agit d'un film français, nous sommes à un niveau de spectaculaire qui s'approche de "The Hobbit". Les décors sont somptueux et recherchés, les costumes sont superbes, il y a un très bel imaginaire à mi-chemin entre l'adaptation de Disney et celle de Cocteau (mais pas que), et les effets spéciaux sont parfaitement réussi, avec une mention spéciale pour la bête. Bref ce film est une incontestable réussite visuelle. Démonstration, s'il en était besoin, que nous n'avons rien à envier au cinéma américain et que Gans est un grand réalisateur.
Au niveau du casting, c'est également plutôt réussi, Cassel est très bien, tout comme Léa Seydoux (même si personnellement je ne suis pas convaincu qu'elle était le meilleur choix, mais c'est entièrement subjectif) par contre j'émet d'énorme réserve sur Eduardo Noriega, Myriam Charleins et Audrey Lamy dont le jeu me semble plus qu'inégale. Ce n'est pas trop gênant pour les deux jeunes femmes qui ont des rôles mineurs, mais Noriega a un rôle important et sa façon de jouer nuit un peu à la crédibilité de son personnage.
Mais alors, il est génial ce film, c'est bon, on peut y aller les yeux fermés?
Et bien, non. Déjà parce que vous rateriez le principal: les images, mais surtout parce que le film n'est pas exempt de défauts. A commencer par le scénario. En effet, l'histoire est aussi faible que n'importe quel film américain. Sous prétexte de mettre en scène un conte, on se retrouve avec un scénario simpliste, des personnages creux et des enjeux peu crédible.  La relation entre la belle et la bête est tellement expédié qu'il devient impossible de croire à un quelconque attachement entre les personnages (il faut dire que le manque d'expressivité de belle n'aide pas, surtout dans la scène de la transformation). On survole tout sans jamais vraiment s'attacher et surtout, fidèle à lui même, Gans nous fait une "épée fouet". Avec "le pacte des loups", Gans aurait pu réaliser un grand film d'action historique. Malheureusement, il a fallut qu'il gâche la crédibilité du film en injectant des éléments "fun" comme un indien qui fait des arts martiaux et "une épée fouet". Eh bien là encore, Gans plombe la fin de ce film en ajoutant des éléments qui ne se justifie pas du tout et qui brise la crédibilité de l'ensemble. Certains trouveront probablement cela fun, mais moi ça me fais d'autant plus sortir du film.
Dans l'ensemble, "La belle et la bête" n'est donc pas un mauvais film, il y a de nombreuses bonnes
choses et on sent que Gans est un grand réalisateur. Malheureusement, le film est aussi vain qu'un blockbuster américain, là où le réalisateur aurait pu apporter un peu plus de profondeur ou de poésie à l'ensemble(d'autant qu'il s'inspire à plusieurs reprises de l'onirisme de la version de Cocteau). Pour autant, ce serait dommage de bouder ce film, c'est un honnête divertissement, il vaut largement la majorité des blockbusters qui sortent au cinéma et surtout il a été fais chez nous, démontrant bien que le cinéma Français n'est pas condamné à faire de la comédie potache ou du film intello et qu'il reste de l'espoir pour toute cette jeune génération qui arrive, des envies pleins la tête.



Conclusion:
Un film hallucinant, à mille lieux de ce qu'on produit habituellement en France. malheureusement le film est creux à l'image des blockbusters Américains dont il s'inspire. Un bon divertissement donc mais un film un peu vain.



lundi 17 février 2014

L'instant classe 05: Le carnaval de venise

Si vous ne vous êtes toujours pas inscrit à ma chaine, voici le dernier épisode sortie de "L'instant classe"




Pas grand chose de notable sur cet épisode, c'est le deuxième du deuxième jour de tournage, il est encore réalisé sans prompteur ce qui s'avéra compliqué à plusieurs reprises. Le prochain épisode sera le dernier tourné lors du deuxième jour de tournage, mais surtout le premier tourné avec un "prompteur"bricolé. La technique semblait efficace nous la réutiliserons donc surement lors de la prochaine journée de tournage qui ne saurait tarder.

vendredi 14 février 2014

Jacky au royaume des filles

je ne connais Riad Sattouf que de nom, son premier film ne m'avait vraiment pas attiré, mais à l'heure où la problématique du sexisme devient de plus en plus visible dans notre société (on a pu notamment beaucoup voir tourner le court métrage "Majorité opprimée" sur les réseaux sociaux, je trouvais le sujet de son film très pertinent et j'avais vraiment hâte de voir comment il avait pu le traiter.




Date de sortie: 29 janvier 2014
Durée: 1h30min
Réalisation: Riad Sattouf
Casting: Vincent Lacoste, Charlotte Gainsbourg, Didier Bourdon
Genre: Comédie
Nationalité: Français

Synopsis:
Enfant unique et sans père, Jacky prie tous les jours les chevalins dans l'espoir un jour de pouvoir épouser la Colonelle, la fille de la Générale. Hélas, alors qu'il avait une chance de se rendre au grand bal de Bubunne sa mère décède le laissant à la merci de son acariâtre belle-famille.

Critique:
"Jacky au royaume des filles" c'est tout simplement une version moderne et décalée de Cendrillon. On y retrouve tous les éléments, à l'exception près que le royaume de conte de fée est ici une dictature et que la belle Cendrillon est un beau Jacky. Et c'est cette première idée, simple mais brillante, qui rend le film peu accessible. En effet, impossible durant la première moitié du film de ne pas réfléchir à cette inversion de la place des hommes et des femmes. Et c'est normal, c'est une modification des codes que nous connaissons, donc une perte de repères et il faut que le cerveau s'y habitue. Dès lors, moins évident de profiter de l'aspect comique du film d'autant que le réalisateur ne nous facilite rien. Loin des comédies potaches, Riad Sattouf s'attache à traduire de la manière la plus violente les problèmes des rapports homme/femme dans notre société (exacerbé ici par une culture où un sexe est opprimé par l'autre) notamment à travers la prédation sexuelle au quotidien. Sans devenir sordide, l'histoire n'en prend pas moins une allure assez malsaine dont il devient compliqué de se moquer (à moins de rire jaune). Enfin, il n'est pas évident de s'attacher au personnage principal: benêt, veule, méchant, manipulateur, il ne vaut guère mieux que sa belle famille. Dès lors, le spectateur navigue à vue, sans jamais vraiment s'impliquer.
Alors, oui, ça semble faire beaucoup de défauts pour un seul film et pourtant "Jacky au royaume des
filles" est loin d'être mauvais justement parce qu'il ne cède pas à la facilité et traite de sujets complexes: religion, dictature, rapports homme/femme, etc. Cette simple volonté de sortir du moule est en soi louable, mais heureusement, ce n'est pas la seule qualité du film. On notera également l'esthétisme, emprunté au régime soviétique et quelques scènes superbes comme celle du bal. Mais surtout, c'est le casting dont on peut se réjouir. Je ne m'extasierais pas sur Vincent Lacoste, il fait la blague mais ne m'a pas marqué plus que ça, par contre, quelle joie de retrouver Anémone et Valérie Bonneton toutes deux parfaites dans leurs rôles de "mâle dominant". Quel bonheur de retrouver Charlotte Gainsbourg dans un film un peu plus léger que ces derniers (Antichrist,Nymphomaniac...) et quelle surprise de découvrir Michel Hazanavicius (le réalisateur de "The artist") dans le rôle de la bonne fée. Enfin, impossible de ne pas citer non plus Didier Bourdon, toujours fidèle à lui-même. Un casting très réussi donc, et c'était le minimum pour réussir à rendre crédible cet univers à la fois familier et singulier.
Au final, bon film ou pas, et bien c'est mitigé. Certes, il y a de très bonnes choses mais l'équilibre entre le burlesque, le sordide et le reste est un peu bancal. Le spectateur se retrouve un peu perdu dans cette confusion et profite difficilement de ce spectacle. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'amuse pas vraiment non plus. À mon sens Jacky est un peu la preuve qu'une bonne idée et beaucoup de bonne volonté ne suffisent pas à faire un bon film, même si je l'estime meilleur que la majorité de la bouillie qu'on nous sert. (Ah, et la fin m'a vraiment fait marrer)


Conclusion:
Une comédie originale sur des thèmes difficiles. Ce n'est certes pas entièrement réussi, le mélange ne prenant pas complètement, mais ça vaut le coup d'oeil.


mercredi 12 février 2014

American bluff

Avec ses 10 nominations aux Oscars, difficile de ne pas entendre parler d'American Bluff, et il faut avouer que le casting et le projet donnent plutôt envie, mais s'agit-il juste de poudre aux yeux comme le titre le laisse présager?






Date de sortie: 5 février 2014
Durée: 2h18min
Réalisation: David O. Russell
Casting: Christian Bale, Bradley Cooper, Amy Adams, Jennifer Lawrence
Genre: Comédie dramatique, Thriller
Nationalité: Américain

Synopsis:
Coincé par un agent du FBI aux dents longues Irving Rosenfeld, et Sydney Prosser, un couple d'escrocs se retrouve forcé de piéger d'autres escrocs pour ne pas finir en prison. Un marché qui les amènera beaucoup plus loin qu'ils ne l'auraient voulu

Critique:
Huitième film de David O. Russell, American bluff est inspiré de l'affaire ABSCAM, un scandale américain dans lequel le FBI a réussi à piéger des sénateurs corrompus en se servant d'un escroc. Une base très forte sur laquelle se repose le réalisateur pour raconter son histoire et nous livrer une belle reconstitution des seventies. 
La première force du film réside bien évidemment dans son casting qui regroupe deux couples déjà présents dans de précédents films du réalisateur: Christian Bale et Amy Adams de "Fighters" et Bradley Cooper et Jennifer Lawrence de "Happiness Therapy". Et reconnaissons-le, il s'agit bel et bien du principal intérêt du film, les acteurs sont déchaînés et c'est un véritable feu d'artifice. Étonnamment, ce ne sont pas forcément les acteurs qui me motivaient le plus qui brillent dans le film. Ainsi, si je suis fan de Christian Bale et que j'avais hâte de le voir jouer les escrocs, je dois reconnaître que je n'ai pas été convaincu. Son look est beaucoup trop stéréotypé, on
croirait voir le personnage de Les Grossman incarné par Tom Cruise dans "Tonnerre sous les tropiques", bref ça sonne faux et il en devient dur de s'attacher au personnage. Au contraire, Jennifer Lawrence est éblouissante. Moi qui ne l'a connais que de "Hunger Games" et qui n'avait pas vu qu'elle était au casting me suis retrouvé totalement éblouis par sa prestation. Son personnage est sûrement le plus intéressant du scénario, du rire aux larmes en passant par l'hystérie la plus complète, elle nous livre un beau panel d'émotions pour un personnage à la limite de la démence. Bradley Cooper et Amy Adams ne déméritent pas non plus, l'acteur n'hésite pas à se moquer de lui-même comme le montre cette superbe coiffure et l'actrice est d'un érotisme torride comme le prouvent ses décolletés tous plus profonds les uns que les autres.
Niveau scénario, c'est par contre un peu la douche froide. Le film va à cent à l'heure virevoltant d'une idée à une autre au rythme des classiques de la musique de l'époque, mais ne raconte finalement pas grand-chose. American bluff porte bien son nom, il y a beaucoup de poudre aux yeux, et pour un film d'arnaque on ne peut pas dire que ce soit très surprenant. À la fin le soufflet retombe et on se demande un peu ce à quoi on vient d'assister. Pour autant, ça reste très agréable à suivre, on ne voit absolument pas passer le temps, le réalisateur laissant le champ libre à ses acteurs pour qu'il puisse s'exprimer pleinement. 
J'insisterais également sur la qualité de la bande-son qui, lorsqu'elle n'est pas composé de superbe classique de l'époque est orchestré par un Danny Elfman en pleine forme. Une harmonie globale qui joue beaucoup dans le rythme soutenue du film.
En bref, American Bluff est agréable à regarder, ça pétille comme du champagne, c'est frais et enlevé, mais malheureusement c'est assez creux et superficiel et hormis la prestation des acteurs l'on n'en retiendra pas grand chose.



Conclusion:
Difficile de comprendre l'enthousiasme de l'académie des Oscars. Certes, c'est sympathique, mais ça ne marquera pas particulièrement le cinéma et ça se regardera bien à la télé. A noter tout de même que Jennifer Lawrence est éblouissante est prouve qu'elle est bien plus que la petite actrice d'Hunger Games.


lundi 10 février 2014

L'instant classe 04: le corset

Pour les retardataires toujours, voici le premier épisode de l'année de ma pastille humoristique sur l'histoire de la mode.


Premier épisode de l'année et premier de la deuxième session de tournage. Pour enrichir le programme, j'ai aussi commencé à inclure de nouvelles personnes à l'image afin d'apporter de la nouveauté. Sur ce nouveau tournage, comme je n'avais pas eu le temps de travailler le texte, nous avons essayé de bricoler un "prompteur". Dans un premier temps, nous nous sommes contenté de placer un ordinateur avec le texte sous la caméra. L'idée n'était pas de lire le prompteur mais d'avoir le texte sous les yeux pour pouvoir le relire entre deux phrases. En effet, lorsque je baissais les yeux vers l'écran, c'était trop visible pour que ce soit exploitable (même si vous remarquerez surement mes yeux baissé à un moment de cet épisode). Pour finir, nous avons enfin trouvé une méthode plus probante, vous pourrez en juger dans le sixième épisode.

vendredi 7 février 2014

L'instant classe 03: Les culs

Pour les retardataires, voici le troisième épisode de ma pastille humoristique sur l'histoire de la mode


Cette troisième vidéo est la dernière que j'ai écrite avant le premier tournage de septembre ainsi que la dernière tournée. J'avoue que cela se sent pas mal, le sujet contient plus d'erreurs que les autres (j'ai essayé au maximum de me corriger au montage) et l'humour est un peu plus lourd, ce qui se sent bien par la présence trop appuyé du personnage du Nudiste.
L'épisode n'en reste pas moins intéressant, notamment parce que le sujet est passionnant bien que peut-être trop riche pour être survolé de la sorte.
Ces trois premiers épisodes firent un peu office de test, dès le deuxième tournage en décembre, j'ai essayé d'appliquer au maximum les remarques que nous avions pu avoir dans les commentaires.

mercredi 5 février 2014

Nymphomaniac volume 02

A peine un mois de passé depuis que je vous ai fait la critique de la première partie de Nymphomaniac en concluant par "difficile de juger sans avoir vu la deuxième partie" l'heure du jugement est donc enfin venu, le nouveau film de Lars Von Trier valait-t-il tout ça?




Date de sortie: 29 janvier 2014
Durée: 2h04min
Réalisation: Lars von Trier
Casting: Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgård, Stacy Martin
Genre: Drame, Erotique
Nationalité: Danois

Synopsis:
Retrouvé dans la rue à moitié morte par un homme solitaire, Joe va lui raconter sa vie, toutes les étapes qui l'on mené à cette déchéance, tout ce qui fait qu'elle se considère comme une nymphomane et mérite ce qu'il lui arrive.

Critique:
Pour ceux qui n'auraient pas lu ma précédente critique, la première partie de Nymphomaniac m'avait globalement séduite mais je regrettais le procédé du producteur d'avoir divisé le film en deux. J'étais toutefois curieux de voir la deuxième partie, seule à même de pouvoir permettre de juger le film à sa juste valeur.
Sur le fait que le film soit divisé en deux parties, j'enfonce le clou, c'est vraiment une idée exécrable. La deuxième partie commence très brutalement presque en plein dans l'action, sans la moindre considération pour ceux qui n'aurait pas vu la première partie. De plus, le film est clairement conçut comme une oeuvre à part entière et la deuxième partie fait référence à de nombreux éléments de la première. Les deux diffusions étant séparées d'un mois il est moins évident de remettre ces éléments en perspective, ce qui nuit à la compréhension globale.
D'un point de vue plus générale, la deuxième partie est aussi bonne que la première, voir meilleure car
elle est plus sombre et apporte une vraie conclusion satisfaisante. Toutefois, et comme je le craignais, on ressent fatalement un petit goût de "tout ça pour ça" après plus de 4h de démonstration magistrale. Alors, on ne s'ennuie pas, le rythme, même s'il reste lent, est très prenant, l'histoire passionnante et les acteurs magistraux. Le film délivre aussi des raisonnements intéressant et d'actualité sur la sexualité bien sur, mais aussi le viol,  la place de la femme, l'humanité et tant d'autres thématiques proches. Le réalisateur n'a pas peur de choquer pour faire réfléchir, Jo a des opinions très tranché qu'il est intéressant d'entendre.
Même si je reconnais une fois de plus le grand talent de réalisation de Lars Von Trier et que Nymphomaniac conclut en beauté le cycle qu'il a entamé avec "Antichrist" et "Melancholia", je ne pense pas que le sujet méritait 5h. De grandes saga comme celle-ci se sont construites en moins de 3h, un format qui aurait permis au réalisateur de sortir un film plus digeste, plus accessible et plus efficace.
Le dernier Lars von trier est donc un bon film, une oeuvre ambitieuse mais qui pâtit d'une ambition démesuré et d'une exploitation en salle calamiteuse.



Conclusion:
Globalement, j'avoue être déçut par Nymphomaniac. Certes, il y a d'excellentes choses mais la forme en 2 parties est totalement inadapté, le film avait-il vraiment besoin de durer 5H? J'ai l'impression qu'un bon film de 3h aurait permis d'en faire autant. Mais en l'occurrence, je pense qu'il vaudrait mieux voir la version complète non censuré de 5h que cette version appauvries en 2 parties, on sent trop que le film n'est pas écrit pour être divisée. Bref, un Lars von Trier assez original, qui bouscule les conventions et donne à réfléchir à l'heure où le féminisme est plus que jamais d'actualité, mais surement pas son meilleur film



lundi 3 février 2014

L'instant classe 02: le GN

Comme je n'ai pas trop eu le temps d'aller au cinéma et que ça fais longtemps que je ne vous en ai pas parlé, voici un petit article sur une de mes productions: L'instant classe.


Cette vidéo a été diffusé en novembre 2013 sur Youtube et correspond à un tournage réalisé en Septembre. Ce tournage était un premier essai dans le domaine de la vidéo youtube et s'inspire de programme aussi variés que : "36/15 Usul", "La minute du Geek", "Norman fait des vidéos" et tant d'autres. Mais je dois avouer que la principale source d'inspiration, même si elle est moins évidente, viens de "les carnets de Mr Manatane" une rubrique humoristique de Benoît Poelvoorde sortie en 1997.
Pour ce deuxième épisode, je me concentre sur un sujet que je connais bien puisqu'il s'agit d'un de mes principaux hobbies. Ainsi, la majorité des photos que j'utilise proviennent de jeux que j'ai moi même joué.

Pour l'anecdote, ce numéro est le plus long qui ait jamais été fait, pour la simple raison qu'il est le seul à avoir "un tutoriel". En effet, lorsque j'ai conçut le programme je prévoyais de le composer de 2 parties, une de présentation et une de démonstration. Malheureusement, le jour du tournage nous n'avions pas moyen de faire les tutoriaux nous avons donc dû sauter cette étape avec l'idée de les tourner plus tard. Le tutoriel de l'épisode 2 n'étant composé que de conseils est le seul qui fut tourné. Par la suite, le temps ne permis pas de tourner les fameux tutoriaux nous avons donc abandonné l'idée. Cela reste donc une des améliorations possibles de l'émission si les moyens le permettent.

Actuellement il  a déjà 4 épisodes en ligne, je vous en parlerais dans les jours qui viennent, en attendant la sortie du cinquième.