Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mardi 31 décembre 2013

2013 le bilan ciné

J'avais beaucoup regretté de n'avoir pas pris le temps de faire le bilan de l'année 2012, je le prend donc cette fois et m'étonne le trouver plus positif que je ne l'aurais cru. Voyons donc ça ensemble.


Le bilan ciné 2013 d'El programator par fenrissasgard
(j'espère que vous me pardonnerez le manque de finitions de la vidéo mais j'ai du faire ça un peu dans l'urgence ce week-end et mon ordinateur ne m'a pas facilité la tache, ces quelques 10 minutes m'auront surement valu plus de 20h de calcul....)
Note du 03/01/2014: je viens de passer la vidéo sur Dailymotion car je me suis aperçu que Youtube l'avait censuré suite à l'application de sa nouvelle politique.

Best-of:


Et oui, contrairement à ce que j'aurais cru, il fut particulièrement difficile de faire des choix, et j'ai dû mettre de côté plusieurs films que j'aurais pourtant cru dans mon top 10 de l'année comme: Insaisissable, The place beyond the pine, Hitchcock, Le dernier pub avant la fin du monde ou Only god forgive. Mais non, la bataille fut rude et voici les finalistes avec quelques explications en prime. Je précise bien sûr que c'est un classement encore plus personnel que ne peuvent l'être mes critiques puisque pour départager des bons films c'est plus souvent le coeur que la tête qui parle.
Enfin, le classement se base sur les 73 films que j'ai critiqué cette année.


1° Django Unchained 4 292 940 entrées, Budget 100 000 000 $
Grand gagnant de ce classement, le fabuleux Django de Tarantino sorti au début de l'année. Surement mon film préféré du réalisateur, probablement parce que j'ai beaucoup d'affection pour les westerns. Django est un superbe hommage au Western spaghetti fait avec une telle maitrise que ça en devient parfait. Leonardo Dicaprio excelle dans son rôle de méchant, c'est d'ailleurs probablement lui qui restera le plus marquant dans le casting. A noter également le soin extrême porté, comme toujours, à la bande son que je m'écoute en boucle depuis.


2° Cloud Atlas 439 470 entrées, Budget 140 000 000 $ 
Deuxième de ce classement, Cloud Atlas divisera surement car il prend de gros risque avec sa narration. C'est un film qui ne plaira pas à tous, mais une oeuvre audacieuse et remarquable, je pense qu'il aurait eu la première place si la bande originale de Django n'était pas aussi bonne. Quoi qu'il en soit la première place lui échappe de peu et je le recommande chaudement.


3° Gravity 3 991 319 entrées,  Budget 100 000 000 $ 
Sur la troisième marche du podium, impossible de ne pas citer LE film événement  de l'année. Une véritable claque technique et visuelle qu'il se faut d'avoir vu sur grand d'écran (je doute de son intérêt réel sur le petit). Pour autant, je ne sais si le film entrera vraiment dans la postérité, l'intérêt étant tout relatif sortit du challenge technique et le film se limitant à une expérience immersive, un voyage dans l'espace plus vrai que nature. A noter, que Gravity est LA preuve que la 3D peut avoir un intérêt au cinéma car pour une fois elle apporte un véritable plus à l'expérience.

4° 9 mois ferme 1 865 440 entrées, Budget 7 012 000 € 
J'aurais voulu que ce film soit placé plus haut dans le classement, mais c'est la lutte de David contre Goliath(un budget de 7millions contre 3 de plus de 100), un film aussi modeste ne peu lutter face aux mastodontes qui trustent les premières places. Pourtant c'était vraiment l'une des meilleures surprises de l'année, drôle, malin, impertinent du pur Dupontel, du concentré de bonne humeur, je me réjouis de voir que les spectateurs ont récompensé ces qualités par une belle fréquentation (presque 2millions d'entrées quand même).


5° Stoker 125 218 entrées, Budget 12 000 000 $
Pour son étrangeté et sa poésie morbide, je tenais à ce que Stoker soit en bonne place dans mon classement. Premier film américain de Park Chan-wook, Stoker n'a pas la fougue d'un "Old Boy" mais n'en reste pas moins aussi transgressif et esthétique. Le nombre d'entrées en salle est juste terrifiant, ce film est très injustement méconnu et j'espère qu'il aura une deuxième vie en dvd ou à la télé. (les amateurs de la série "Hannibal", apprécieront "Stoker")


6° Le congrés 37 232 entrées, Budget 8 000 000 €
Heureux hasard que celui qui me poussa a aller voir ce film peu commun. J'aurais voulu le mettre en meilleure place tant il est original, mais je dois reconnaitre qu'il n'est pas aussi accessible et fun que ceux qui le précède dans le classement et c'est ce qui lui vaut, de très peu, de ne pas figurer au top 5.


Snowpiercer 646 578 entrées, Budget 39 200 000 €
Encore un film que j'aurais adoré voir au top 5. Ce premier film américain de Bong Joon Ho adapté d'une bande dessiné Française était une vraie réussite et pourtant ce n'était pas gagné (choix de l'acteur principal discutable, danger de la première réalisation aux états-unis, etc). Malgré ses grandes qualités, notamment un esprit très différent de celui des blockbusters américain, ses quelques défauts, à commencer par sa fin(un peu longue et ne fonctionnant que sur un registre symbolique) lui font perdre de précieuses places au classement . Le nombre d'entrées est assez triste, surtout comparé à des blockbusters du même genre mais bien moins bon.


8° Gatsby le magnifique 1 570 321 entrées Budget 127 000 000 $
Oh comme je l'ai attendu ce Gatsby, c'était le retour promis de Baz Lurhman dans un style aussi flamboyant que celui de "Moulin Rouge" et j'avoue ne pas avoir été déçu, le film est aussi enivrant qu'une bouteille de champagne, c'est spectaculaire et grisant mais un peu longuet d'où la huitième place.


9° Spring Breakers 597 032 entrées Budget 2 000 000 $
Excellente surprise que ce film dont je n'attendais rien à part de voir de jolies filles court vêtus (voir pas vêtu du tout). L'ensemble s'est avéré bien plus créatif que je ne l'aurais cru et avec du fond, ce qui ne gâche rien. Un beau portrait de la jeunesse perdue américaine. Il mérite assez sa neuvième place, je ne l'aurais pas vraiment vu beaucoup plus haut malgré toutes ses qualités.


10° Alabama monroe 197 308 entrées Budget ?
Encore une bonne surprise, Alabama Monroe est le tire larme de l'année, un film bouleversant qui ne peut laisser insensible. Je ne l'aurais pas vraiment vu beaucoup plus haut à cause du côté poussif et facile du thème. Mais il faut reconnaitre que c'est fait avec beaucoup d'amour et que la bande son, comme les interprètes sont incroyable.

Bien entendu, tout cela est très subjectif puisque ça repose uniquement sur mes goûts, nul doute que l'ordre différera d'un spectateur à un autre et que les films ne seront pas forcément les mêmes. Vous aurez remarqué que pour une fois, j'ai accompagné les films de chiffres, je trouvais intéressant pour l'occasion de proposer cette petite mise en perspective (chiffre trouvé sur jpbox-office ). J'avoue que le nombre d'entrées de certains de ces films me fait vraiment peur mais m'étonne aussi, je n'aurais ainsi pas songé un tel succès pour "9 mois ferme"même s'il est amplement mérité. Mais bon, il n'y a pas que le mérite qui est récompensé comme nous allons le voir dans la deuxième partie de cet article:


Worst of:


1° Elysium 1 501 035 entrées Budget 115 000 000 $
J'entend déjà hurler "comment oses-tu dire que c'est le pire film de l'année ?" et pourtant j'ose. Alors oui, il y a surement des films moins bien fait (les 4 qui suivent par exemple) mais "Elysium" est un tel foutage de gueule que j'avais envie de le sanctionner. Le film n'apporte rien de plus que "District 9", le premier film du réalisateur, pire il est moins bon. Scénario ultra simpliste, scène d'action confuse, méchant caricatural. Ce film est un vrai gâchis de talent et d'argent et je ne peux pas cautionner ça.


2° Joséphine 591 778 entrées Budget 8 095 000 € 
L'avantage lorsqu'on ne choisit pas son film, c'est qu'on découvre des choses...comme je me serais bien passé de cette découverte. Beau gâchis d'argent une fois de plus, j'aimerais d'ailleurs bien savoir où sont passé ces 8 millions, pas dans le scénario en tout cas... navrante adaptation commerciale de bande dessiné, à peine regardable un mardi soir sur W9.


3° Kick-ass 2 706 203 entrées Budget  28 000 000 $ 
Quelle déception que cette suite de Kick-ass. Là où le premier était une fabuleuse surprise, et que le choix de Jim Carrey dans l'un de rôles principaux annonçait le meilleur, on se retrouve face à un teen-moovie piteux et mal foutu, une adaptation raté d'un comics bien plus mature. Même la bande son est raté, sans parler du fait que le film dénature totalement le propos du comics pour dire le contraire. Allez donc lire le comics en vous écoutant la BO du premier plutôt que de regarder ça.


4° Machete kills 141 166 entrées Budget 17 000 000 $ 
Le premier Machete était, parait-il, une réussite, celui-ci n'est qu'une preuve que le concept aurait du se limiter à une fausse bande annonce. D'ailleurs le meilleur moment du film se trouve au début dans la fausse bande annonce de Machete 3. Danny Trejo, malgré tout son charisme, n'a pas la carrure d'un acteur de premier plan.


5° World war Z 2 444 735 entrées Budget 190 000 000 $ 
Peu de choses à dire sur ce film de zombie allégé et tout public, il y a quelques bonnes idées mais on s'ennuie tellement, et le concept du zombie sauteur est si ridicule, qu'on ne peut pas considérer que c'est autre chose qu'un nanard.

Dans l'ensemble, les échecs de l'année ne sont pas une surprises, leurs postulats de départ étaient tous boiteux à l'exception de "Elysium". Hollywood se repose énormément sur les adaptations, reboot et autres rachat de license mais rare sont les réussites dans ce domaine (enfin, réussite artistique, puisque financièrement vous remarquerez que ces bouses ont plutôt rapporté). Que vive l'originalité.

Voilà le bilan film de l'année, n'hésitez pas à faire part du votre dans les commentaires, je ne doute pas malheureusement de voir "Elysium" dans les Best-of de certain où du "cloud atlas" dans les Worst-of. Bonne fin d'année


lundi 30 décembre 2013

2013, le bilan série

Je n'ai que trop peu l'occasion d'en parler, alors que c'est une passion aussi dévorante que celle que j'ai pour le cinéma, je profite donc de cette fin d'année pour faire le bilan des séries télé (basé sur ce que j'ai vu, et je suis loin d'avoir tout vu malgré toute ma bonne volonté) et demain je vous proposerais mon bilan ciné, avec une petite surprise de fin d'année.


Best-Of séries 2013: 



Breaking Bad - bande annonce saison 1 par breaking-bad

Breaking Bad: 
Création: Vince Gilligan 

Début: 2008
Casting: Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn
Nationalité: Américaine
Chaine: AMC
Genre: Drame, polar
Statut: Production achevée
Format: 42 minute
Cinq saisons (Saison 1: 7 épisodes, Saison 2,3,4: 13 épisodes et Saison 5: 16)
Synopsis:
A 50 ans, Walter White, modeste professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique apprend qu'il est atteint du cancer. Lui qui était déjà obligé de travailler dans une station de nettoyage en plus de son premier emploi pour subvenir aux besoins de sa famille décide de se lancer dans la production de drogue pour rassembler suffisamment d'argent pour aider les siens après sa mort. Cette décision l'entrainera dans la spirale du crime et bouleversera sa vie et celle de ses proches bien plus qu'il ne l'aurait pensé.


L'événement série de 2013, c'était assurément la fin de Breaking Bad, une série qui n'aura jamais déçut ou trahi ses fans et n'aura fait que se bonifier avec le temps. Rares sont les séries qui ont su se finir à temps, mais Breaking Bad est de celle-là et offre à ses fans un final à la hauteur de sa réputation. À n'en pas douter cette série fera date dans l'histoire de la télévision, je ne saurais que trop vous recommander d'investir dans l'intégrale si vous ne connaissez pas encore.



House of Cards - Bande Annonce par Gentside

House of Cards:

Création: Beau Willimon 
Début: 2013
Casting: Kevin Spacey, Robin Wright, Kate Mara
Nationalité: Américaine
Chaine: Netflix
Genre: Drame, Thriller politique
Statut: 1 saison de 13 épisodes, une deuxième à venir en 2014
Format: 52 minutes
Synopsis:
Ejecté à la dernière minute du poste qu'il convoitait par le président des Etats-Unis, Frank Underwood, homme politique influent et retors, met tout en oeuvre pour obtenir sa vengeance et le poste qu'il mérite.

Première série produite par Netflix (une entreprise de visionage à la demande qui explose aux États-unis mais n'a pas encore le droit de s'implanter en Europe), House of Card a créé la surprise par l'exigence de son contenu. Pour un coup d'essai, c'était un coup de maitre, tout est soigné, rien n'est laissé au hasard, à commencer par Kevin Spacey, magistral dans le rôle principal et qui porte toute la série avec une force qu'on ne lui connaissait plus. Il faut aimer un peu la politique, mais si c'est le cas, c'est à voir absoument.



Hannibal (NBC) [ VOST | Full HD ] par mainstream-club

Hannibal:
Création: Bryan Fuller 

Début: 2013
Casting: Hugh Dancy, Mads Mikkelsen, Caroline Dhavernas
Nationalité: Américaine
Chaine: NBC
Genre: Thriller
Statut: 1 saison de 13 épisodes terminée, une deuxième à venir
Format: 42 minutes
Synopsis:
Will Graham est un profiler du FBI extrêmement compétent mais sa force est également sa plus grande faiblesse car sa capacité à se mettre à la place des tueurs le ronge petit à petit. Pour s'assurer de le garder du bon côté, son employeur décide de le confier aux bons soins d'un psychiatre renommé: Hannibal Lecter. Une étrange relation va bientôt lier les deux hommes.

L'une des plus grosses surprises de cette année, c'est surement ce "Hannibal" sur lequel je ne misais pas un centime. Adaptation d'un film culte sur une chaine National, je m'attendais déjà à un produit commercial ultra formaté et il n'en fut rien. Confié aux bons soins du brillant, mais injustement boudé du grand public, Bryan Fuller, Hannibal est une série exigeante, inventive et visuellement remarquable. C'est d'un goût plus que douteux, carrément macabre même, mais sans jamais être vulgaire, conservant toujours cette classe propre au personnage d'Hannibal. Si les histoires de tueurs en série vous intéresse un tant soit peu, sautez sur cette série qui se paye le luxe d'être meilleure que toutes les suites du "silence des agneaux".



Utopia
Création: Dennis Kelly

Début: 2013
Casting: Fiona O'Shaughnessy, Alexandra Roach, Nathan Stewart-Jarrett
Nationalité: Britannique
Chaine: Channel 4
Genre: Drame, Thriller
Statut: Une saison de 6 épisodes, une seconde à venir
Format 60 minutes
Synopsis:
Lorsqu'un groupe d'ami internet met la main sur un exemplaire unique du second numéro de la légendaire bande dessinée "Utopia", leur vie se voit radicalement bouleversé. Deux hommes semblent prêt à tuer pour récupérer le comics, mais surtout pour mettre la main sur la mystérieuse Jessica Hyde qui lui est lié.

Souvent l'Angleterre nous réserve de ces petites surprises qui bouleversent notre programme télé. Utopia est de celle-ci. Avec son esthétique ultra léché et très pop (ce qui contraste étrangement avec la violence du contenu), son ultra violence et son atmosphère délétère, Utopia nous entraine dans une passionnante chasse à l'homme qui n'a pour seul défaut que de s'achever trop vite. 6 épisodes qui se dévorent en un rien de temps, vivement la saison 2.




 5° Doctor who
Création: Russell T Davies (pour la seconde série)

Début: 2005(pour la seconde série car la première remonte aux années soixante
Casting: David tenant,Matt Smith, Jenna-Louise Coleman
Nationalité: Britannique
Chaine: BBC
Genre: Aventure, Science fiction
Statut: 7 saison de 13 épisodes, une huitième à venir
Format 42 minutes
Synopsis:
Les aventures spatio-temporelle du Docteur et de ses compagnons dans le Tardis.

Pour les fans du docteur, 2013 a vu se dérouler deux événements majeurs. D'une part l'épisode anniversaire des 50 ans réunissant deux des docteurs les plus populaires de ces dernières années : Ten (David Tenant) et Eleven (Matt Smith), et d'autres part le dernier épisode joué par Eleven le docteur changeant à nouveau d'acteur en 2013. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'épisode anniversaire, véritable hommage à la carrière du docteur, bourré de clins d'oeil aux anciens épisodes et même à ceux de la première série. Par contre, même si l'épisode est spectaculaire, le choix de réutiliser certains éléments très kitch rebutera le spectateur occasionnel. Je suis par contre plus mitigé sur le dernier épisode d'Eleven, il n'a pas la charge émotionnel qu'avait celui de Ten et n'atteint pas non plus la charge épique qu'il aurait pu avoir puisque l'épisode illustre la dernière bataille du docteur. Bref, l'épisode est un peu entre deux eaux et donne également l'impression d'imbriquer un peu rapidement tous les éléments de ces dernières saisons. Ça tient peut-être vraiment la route, mais la façon dont s'est fait donne l'impression d'un gros rattrapage aux branches. Bref, ça se regarde mais Matt Smith aurait mérité des adieux plus flamboyants, à la hauteur de son personnage.

Le visiteur du futur
Création: François Descraque

Début: 2009
Casting: Florent Dorin, Raphaël Descraques , Justine Le Pottier
Nationalité: Française
Chaine: France 4
Genre: Comédie , Science fiction
Statut: 3 saisons(49 épisodes en tout) et une quatrième à venir
Format: entre 5 et 20 minutes
Synopsis:
L'histoire de Raph, un jeune ordinaire harcelé par un clochard venu du futur.

Né sur le web, le visiteur du futur à su s'améliorer jusqu'à devenir une vraie série télé produite par France 4. Cette saison 3 est la première a avoir bénéficié d'un budget et le résultat est là: drôle, épique, inventif, l'une des meilleures séries Françaises de ces dernières années, et la saison à venir s'annonce encore meilleure. Je ne saurais donc que trop recommander la série aux amateurs de SF, ou tout simplement de bonnes histoires et d'humour de qualité. En toute franchise, j'aime tellement la série que j'aurais voulu la voir plus haut dans le classement mais difficile de s'aligner avec d'aussi grosses productions.


Lazy company

Créée par: Samuel Bodin, Alexandre Philip

Début: 2013
Casting: Alexandre Philip, Alban Lenoir, Benoît Moret
Nationalité: Française
Genre Comédie
Statut: 1 Saison de 10 épisodes et une saison 2 à venir
Format: 22 minutes
Synopsis:
Juin 1944, quatre soldats qui n'ont pas grand chose en commun vont se retrouver obliger de collaborer dans la même unité: la compagnie Guignol. Moqué par leurs camarades pour leurs erreurs et leurs méthodes peu orthodoxe, ils se retrouveront pourtant à écrire l'histoire.

Si vous suivez ce blog, la présence de la Lazy au classement ne vous surprendra pas. Je vous invite à relire ma critique, cette série fut la bonne surprise de fin d'année et j'attend la suite avec impatience.


Borgen
Création: Adam Price
Début: 2010
Casting: Sidse Babett Knudsen, Birgitte Hjort Sørensen, Pilou Asbæk
Nationalité: Danoise
Chaine: DR1
Genre: Drame politique
Statut: Trois saisons de 10 épisodes
Format 52 minutes
Synopsis:
L'histoire de Brigite Nuborg, représentante du partie centriste et de sa lutte pour concilier sa vie de famille avec de grandes ambitions politiques.

2013 vit aussi la fin de Borgen sur Arte, un drame politique de grande volé qui faisait la part belle à ses personnages féminin. Superbe portrait que celui de Brigite mais tout autant que celui de Katrine, deux faces d'une même pièce: la politique et les médias. Pour les amateurs de politique, Borgen est vraiment une référence, on peut y faire d'étranges parallèles avec la situation Française malgré que le système Danois soit très différent du notre. A voir.



Siberia
Création: Matthew Arnold
Début: 2013
casting: Joyce Giraud, Johnny Wactor, Daniel Sutton
Nationalité: Américaine
Chaine: NBC
Genre: Drame, fantastique
Statut: 1 saison de 11 épisodes, pas d'infos sur une saison 2
Format 42 minutes
Synopsis:
Siberia est un jeu de survie se déroulant à Toungouska, en Sibérie. 16 candidats devront s'affronter à travers des épreuves jour après jour jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un pour gagner le prix. Une émission de télé réalité qui pourrait être classique, si les choses ne semblaient pas si étrange dans la région...

Siberia, c'est le mix improbable entre "Lost" et "Kohlanta", une série tourné comme une émission de télé-réalité, on retrouve les codes des deux référence et le tout se mari plutôt bien pour donner un suspens haletant. Alors certes, la déception sera surement au bout du chemin en ce qui concerne les révélations attendu(d'autant que nous ne sommes même pas sur d'avoir une deuxième saison) mais en attendant, cette première saison est vraiment passionnante et on se laisse complètement prendre au jeu.

10° Odysseus
Création: Frédéric Azemar

Début: 2013
Casting: Alessio Boni, Caterina Murino, Niels Schneider
Nationalité: Française, italienne, portugaise
Chaine: Arte
Genre: Péplum
Statut: Une saison de 12 épisodes
Format:  52 minutes
Synopsis:
Ulysse n'est toujours pas rentré de la guerre et Ithaque gronde. Nombreux sont ceux qui voudraient prendre sa place auprès de la belle Pénélope. Elle et son fils, le jeune prince Télémaque, auront-ils la force d'empêcher les complots qui se trament pour prendre le pouvoir.

Odysseus, c'est un peu le rescapé de dernière minute de ce top. En effet, je tenais absolument à ce qu'il y figure et pourtant la série n'est pas exempte de défauts. A commencer par ses acteurs, dont nombreux, et pas forcément les moins connus, avaient un jeu plutôt douteux. Pourtant, la série séduit par ses ambitions, sa volonté de donner une vision historique d'une histoire épique et son léger aspect onirique. Peu de série Française auront eu autant de cran que cet Odysseus, il faut donc saluer l'initiative, même si ce n'est pas la grande réussite espéré et qu'elle ne connaitra pas de suite. Dommage, mais j'espére que cela n'empêchera pas d'autres essais du même accabit.



Worst-Of séries 2013:


Yolo: 
Premier de ce classement de la honte, Yolo, une production bien française, une série-réalité produite par
W9. En gros, un programme mal joué, mal scénarisé dans des décors laid. Une production honteuse qui n'avait d'autre intérêt que de remplir la grille de W9. 2013 aura ainsi vu se multiplier les scripted reality de se genre comme "Hollywod girl", des programmes cheap sinistrant un peu plus, s'il en était besoin, la production française.

VDM: 
Shortcom de NT1 adapté des histoires du site VDM. Le concept en soi est juste vomitif, pourquoi pas une série sur Doctissimo. Le résultat est à la hauteur du concept, c'est mal écrit, mal joué, sans l'once d'un intérêt. Le pauvre Pascal Legitimus n'avait pas mérité ça.





Trueblood: 
En troisième position, la saison 6 de True blood. Première saison sans Alan Ball, le créateur de la série.
Celle-ci ne commençait pas trop mal et comportait quelques bonnes idées mais se termine de façon tout simplement grotesque. Mention spécial pour l'épisode 7, un immonde épisode flashback dégoulinant de mièvrerie. Ça n'a ni queue, ni tête et ça sonne le glas de la série encore mieux que l'épisode 10 et ses délires improductifs. La saison 7 s'annonce très différente au vu du cliffangher de fin de saison, mais je ne pense même pas avoir le courage de regarder tant celle-ci était insultante.

Hero corp: 
Ça me fais mal de faire apparaitre Hero corp dans ce classement, mais je dois admettre, après tout cette attente, que la saison 3 est une véritable déception. La construction de l'histoire se fait en dépit du bon sens, tout est tellement survolé qu'on ne s'attache à rien, le traitement des personnages, beaucoup trop nombreux, est bâclé, bref c'est un véritable échec au niveau de l'écriture. Dommage, car c'était un plaisir de retrouver tous les acteurs et on sentait que l'équipe s'était amélioré. Je suppose que les scénaristes n'ont pas réussi à s'adapter au format imposé par France 4 (c'est la seule explication que je vois) dommage mais espérons que s'il y a saison 4, il réussiront à régler ce problème.


Dexter:
2013, c'était aussi la fin de l'excellente série Dexter. Si la série a connu des haut et des bas, son point
culminant étant sans nulle doute la saison 4 et son Trinity Killer, la Huitiéme et dernière saison commençait plutôt bien avec l'ajout d'un nouveau personnage incarné par Charlotte Rampling. Las, perdu dans les méandres d'un scénario bâclé, la série se noie dans les eaux du port de Miami et se termine de la plus ignoble façon possible. Une véritable insulte pour les fans, surtout en comparaison de la fin de Breaking Bad qui tombait la même semaine. Dommage qu'un aussi beau concept est été usé jusqu'à perdre son sens.


The Following:
2013, c'était l'année du tueur en série: avec "Hannibal", "Bates Motel", "Cult" et bien sur The Following. De tout les autres, c'est the Following qui était le plus alléchant, notamment pour son rôle principal: Kevin Bacon. Et ça démarrait plutôt bien, c'était efficace et malin, on avait hâte de savoir où tout ça nous menait. Malheureusement, c'était droit dans le mur, la fin est un désastre, les derniers épisodes sont d'une bêtise insondable et ne donne vraiment pas envie d'une suite. Un beau produit, vite gâché.


7° Misfits: 
Cette année aura aussi vue se terminer Misfit, l'insolente série de "super héros" Anglaise, avec sa
cinquième saison. Nombreux sont ceux qui considère que la série aurait du se terminer avec la saison 3, je ne suis pas de ceux-là. Je trouve que la série a su habilement se repositioner et placer ses nouveaux personnages. J'attendais donc avec impatience cette fin, rêvant de quelque chose, si ce n'est spectaculaire, d'au moins original. Mais je dois reconnaitre que si la saison réserve de bons épisodes, la fin est complètement raté. Gâché par un artifice temporel douteux, une ficelle scénaristique grosse comme une corde qui rend cette fin indigeste, là où une monté dramatique mieux amené aurait pu être beaucoup plus forte. Un épisode bâclé qui ne rend pas honneur à cette fabuleuse série.

Sleepy Hollow: 
Pas grand chose à dire sur cette série, je n'ai tenu que 3 épisodes, le concept est usé jusqu'à la corde, rien n'est original et ne donne vraiment envie. Quelle idée d'aller salir la mémoire de ce pauvre cavalier sans tête.









Dracula:
Mon avis manquera d'objectivité puisque je n'ai vu que le premier épisode, mais quelle tristesse. Le
gentil Dracula Ninja qui combat les méchants comploteurs capitalistes. Il y avait surement mieux à faire que de violer ainsi la mémoire de Bram Stoker, surtout que l'esthétique de la série donnait plutôt envie de s'y pencher.




10° Marvel Agent of SHIELD:
Petite déception pour cette nouvelle série très attendue. Le casting est trop lisse, la narration un peu daté et la série met trop de temps à démarrer. Ce n'est pas encore un désastre mais au vu du potentiel, ça reste vraiment décevant. Espérons que Joss Whedon saura redresser la barre.


mercredi 18 décembre 2013

Lazy company

J'en avais beaucoup entendu parler sur l'excellent podcast "Season one" mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de regarder la série Lazy company diffusé sur Orange. Là, je suis en train de rattraper mon retard et après avoir vu la saison un, je ressent un besoin urgent de vous en parler.





Créée par: Samuel Bodin, Alexandre Philip
Diffusion: 2013)
Casting: Alexandre Philip, Alban Lenoir, Benoît Moret
Nationalité: Française
Genre Comédie
Statut: pour l'instant 1 Saison de 10 épisode
Format: 22 minutes

Synopsis:
Juin 1944, quatre soldats qui n'ont pas grand chose en commun vont se retrouver obliger de collaborer dans la même unité: la compagnie Guignol. Moqué par leurs camarades pour leurs erreurs et leurs méthodes peu orthodoxe, ils se retrouveront pourtant à écrire l'histoire.

Critique:
Lazy company, c'est une forêt, des hectares de champs et une tente kaki, ou comment optimiser un budget minime pour réaliser une série à la fois épique et hilarante. Première série de Samuel Bodin, et deuxième de Alexandre Philip (Vestiaire), Lazy company est une série de guerre décalée avec un ton résolument Pulp (Nazi en cuir, super soldat, etc). Son univers visuel est très marqué, notamment par le choix d'un étalonnage très particulier qui fait la part belle au vert et au marron. Loin d'avoir l'air d'un galop d'essai, la saison 1 est parfaitement maitrisée et raconte tout ce qu'elle a envie en dépit des insuffisances budgétaires. Alors certes, ça n'a pas la flamboyance d'une série Américaine bourré d'explosion, on sent que certaines choses ne sont pas montré faute de moyen, mais ça ne genre en rien l'histoire et tout le reste y est: action, émotion, humour. Bien découpé, la série se dévore littéralement grâce à ses nombreux cliffhangers tous plus prenant les uns que les autres.
On appréciera également que les créateurs n'hésitent pas à prendre des risques, à l'image de cet épisode
6 "la Normandie du bonheur" entièrement musical. Les chansons sont très drôle et la musique s'insère presque naturellement dans l'histoire, une grande réussite (même si les acteurs ne sont pas des chanteurs)
Si le casting se constitue essentiellement d'acteurs peu connu, le plus célèbre étant Alban Lenoir qui brillait il y a encore peu dans la troisième saison de Hero Corp, on se régalera toutefois de leurs prestations, tous étant plutôt doué. On notera aussi que dans cet univers d'homme, les créateurs ont su faire la part belle aux femmes avec des personnages aussi savoureux que Louise ou la Jeanne.
Un petit mot sur la musique, fruit du travail de Thomas Cappeau et Jean-Sébastien Vermalle, elle est particulièrement réussie, à l'image de ce générique, très inspiré par Ennio Morricone, qui vous plonge dans l'ambiance de la série dès les premières notes.
En bref, Lazy company est une série vraiment originale, très drôle et passionnante, une excellente surprise, surtout pour une série française.



Conclusion:
Une excellente surprise que cette série. Malgré une économie de moyen, on sent que la production est exigeante. C'est malin, pointu, extrêmement drôle, bref une série comme on aimerait en voir plus souvent (surtout en France).

A noter: La saison 1 est sortie en dvd, ça ferais un chouette cadeau de Noël. La saison 2 devrait être diffusé sur orange en début 2014.


Je ne peux pas m'empêcher de conclure par le générique de la série car je le trouve juste parfait. La musique est à tomber


LAZY COMPANY title sequence from Grégory Tschanturia on Vimeo.

lundi 16 décembre 2013

La reine des neiges

J'aurais pu aller voir the Hobbit, mais je suis allé voir la reine des neiges, voilà c'est comme ça, j'admet que ce n'est pas vraiment mon choix mais au moins ça apportera une touche de fraîcheur  et d'esprit de Noel à ce blog (et de toutes façons tout le monde ira voir the Hobbit qu'il soit bien ou pas)




Le Reine de Neiges (Frozen) - Trailer par TheDailyMovies

Date de sortie: 4 décembre 2013
Titre original: Frozen
Durée: 1h42min
Réalisation: Chris Buck, Jennifer Lee
Casting: Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff
Genre: Animation , Aventure
Nationalité: Américain

Synopsis:
L'histoire d'Anna, une jeune princesse pleine de vie qui part à la poursuite de sa grande sœur la reine Elsa, obligée de fuir son royaume après avoir perdu le contrôle de son pouvoir sur le froid. Elle pourra compter dans cette quête sur la générosité de Kristoff et de son renne Sven.

Critique:
Disons le tout net, je ne suis pas franchement amateur de dessin animé Disney. Bien sur, comme tout le monde j'aime les classiques de mon époque: Aladin, le roi lion(bien que ce soit un immonde plagiat du roi leo) etc mais dans l'ensemble, le côté comédie musicale a pas mal tendance à me gonfler.
De fait, la reine des neige commence très mal puisque, alors qu'il me semble bien que cette tendance avait reculé ces dernières années, le film débute par un morceau inutile et peu intéressant et les enchaînera à loisir. Les morceaux sont vraiment mièvre et sans originalité, ce qui est d'autant plus gênant qu'ils sont très présent.
En dehors de ça, le film n'est pas exempt de qualité, la jeune Anna est très touchante, la forme de l'histoire
est un peu plus originale que ce dont on a l'habitude puisqu'il n'y a pas de grand méchant clairement identifié dès le début et que le film n'est donc pas l'histoire de la lutte contre ce méchant. De même, il ne s'agit pas de l'habituelle histoire d'amour mais d'une histoire d'amour filiale (ce qu'on trouvait déjà dans Brave, les 2 films ayant de nombreux point commun). Bref, l'histoire semble plus originale que d'habitude et pourtant on sera rarement surpris par le déroulement (il n'y a qu'une surprise, un événement prévisible mais qu'on ne s'attend pas à voir dans un Disney). Au niveau des personnages, pas beaucoup de surprises non plus, mais on appréciera le side kick comique, le bonhomme de neige Olaf particulièrement drôle.
La reine des neiges est donc un film qui se laisse regarder, qui séduira surement les plus jeunes et surtout les jeunes filles qui pourront se reconnaître dans ces deux personnages forts, pour les plus vieux l'ensemble est très anecdotique.




Conclusion:
Un Disney plutôt drôle et original mais vite oublié et dont les chansons sont sirupeuse au possible.