Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
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mercredi 29 mai 2013

The Great Gatsby

J'en ai déjà parlé, mais l'un de mes plus sombres secret et d'être un fan absolu de "Moulin Rouge" de Baz Luhrmann. Si son "Australia" m'avait vraiment laissé de marbre(probablement la faute à l'insipide Jackman), les premières images de Gatsby m'avaient rendu plus optimistes, j'y retrouvais la frénésie de son film culte et j'étais pressé de voir si le réalisateur avait retrouvé cette patte qui m'avait séduite.




Date de sortie: 15 mai 2013
Durée: 2h 22min
Réalisation: Baz Luhrmann
Casting: Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan
Genre: Drame , Romance
Nationalité: Australien , américain

Synopsis:
Au début du Printemps 1922, le jeune Nick Carraway s'installe dans la banlieue New-yorkaise. Son nouveau voisin n'est autre que le célèbre et mystérieux Gatsby dont les fêtes somptueuses sont couru par le tout New-York. Sans comprendre pourquoi, Nick va devenir le témoin privilégié de l'intimité de cet étrange personnage et découvrir les sombres secrets de l'Amérique des nantis et des privilégiés.


Critique:
Le premier film qui fit connaitre Baz Luhrmann était "Roméo+Juliette" un film au traitement résolument moderne mais conservant le texte original de Shakespeare, un pari osé mais gagnant qui marqua les esprits et fit exploser la carrière de Léonardo (qui enchaina avec "Titanic"). Puis vint "Moulin Rouge" qui confirma le goût de Baz pour l'exubérance, le faste, la musique, et l'amouuuuur. "Gastby" confirme ces passions, voir les transcende en ajoutant un petit plus: le vertige. Car Gatsby est un film vertigineux, sa mise en scène est aussi folle et inconsciente que les soirées du héros où que la vie de ses jeunes millionaires. La caméra virevolte et plane sur le monde comme ses jeunes survole la vie, le début du film va à cent à l'heure, à tel point que j'ai bien cru que je ne tiendrais pas le rythme, emporté que j'étais par ce tourbillon de couleurs et de sons. Mais dès qu'on rentre dans le coeur de l'histoire, le réalisateur se fait plus posé pour s'attarder sur cette romance maudite et son personnage principal trouble. Gatsby est adapté d'un classique de la littérature Américaine (que je n'ai pas lu) qui a déjà connu de multiples adaptations(que je n'ai pas vu).
Le casting est plutôt plaisant, Dicaprio ("Aviator", "Djando Unchained"), désormais au sommet de sa carrière  est très bon dans ce rôle monolithique presque iconique, et c'est l'occasion de
découvrir Elizabeth Debicki, une presque débutante qui crève littéralement l'écran. A leurs côtés, les autres acteurs ont du mal à se démarquer d'autant que leur rôles sont plutôt des rôles de suiveurs ainsi Tobey Maguire ("Pleasantville", "Spiderman") et Carey Mulligan ("Public ennemies", "Drive") s'ils sont parfait dans leurs rôles ne marquent pas vraiment les esprits.
Musicalement, une fois de plus, Baz Lurhman à mis les petits plats dans les grands, il s'est encore acoquiné avec le  brillant Craig Armstrong ("Moulin Rouge", "Elizabeth: l'age d'or") mais également avec les stars du RNB tels que Jay Z, Beyonce, Kanye West, Fergie, etc. Clairement, ce n'est pas mon style de musique et je trouve la bande son moins bonne que celle de Moulin Rouge, mais il faut reconnaitre que ça fonctionne vraiment bien, et que la musique entre en osmose avec les images.
Au final, Gatsby m'apparaît presque comme une réactualisation de "Moulin Rouge", une version plus spectaculaire et plus sombre, comme si le réalisateur revenait à ses anciens amours non sans une forme de désillusions. Clairement, je préfére "Moulin Rouge" pour des raisons presque personelle (les musiques, les acteurs et l'ambiance) mais ce Gatsby ets une vraie claque, un beau moment de cinéma, une grande histoire, bref un retour gagnant pour Baz Lurhman.


Conclusion:
Un fim vertigineux, un tourbillon de couleur, les amateurs de "moulin Rouge" et de romance se régaleront, les autres risque de rester froid devant l'exubérance de la réalisation.

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