Alors que d'immondes pirates mettent en danger notre sacro-saint petit écran à coup de téléchargements illégaux, un homme, un surhomme que dis-je, se dresse seul pour défendre la ménagère de moins de quarante ans et les CSP+. Ce héros se nomme: El programator.
(retrouvez la sélection télé chaque midi sur la page facebook)

mardi 31 juillet 2012

Mardi 31 juillet 2012

20h50 sur TF1 Mon meilleur ami




Genre : Comédie
Nationalité : française
Année de production : 2006
Durée : 1h34min
Réalisateur : Patrice Leconte
Casting : Daniel Auteuil, Dany Boon

Synopsis : (source télé loisir)
François est un marchand d'art parisien. Lors d'une vente aux enchères, il acquiert pour une petite fortune un magnifique vase grec. Le soir même, il fête son anniversaire avec ses collègues. Parmi eux, Catherine, sa collaboratrice, lui déclare ouvertement qu'il n'a pas de vrais amis. François nie. Elle le met aussitôt au défi : si dans les dix jours, il ne lui a pas présenté son meilleur ami, le vase grec sera sien. François est sûr de gagner mais, à la réflexion, il s'aperçoit que si son carnet d'adresses est plein, il n'a que des collègues et des clients. Par hasard, il retrouve plusieurs fois de suite le même chauffeur de taxi, Bruno, un garçon qu'il trouve sympathique...


Une comédie très classique basé sur le principe du Buddie moovie (deux hommes que tout oppose mais qui deviennent ami). Les acteurs sont bons, ça fera sourire mais ça n'ira guère plus loin.

20h45 sur Direct 8 Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes : j'avoue que c'est surtout le titre qui m'amuse. ça fais longtemps que je ne l'ai pas vu mais il me semble que cette comédie était plutôt sympathique. C'est en partie autobiographique et il y a Josiane Balasko. 
20h35 sur NRJ12 King Rising : Au nom du roi est l'adaptation du jeu "Dunjeon Siege" par Uwe Boll, pape du nanard. C'est pas terrible, ça vaut un bon épisode de la série Hercule, les fans d'Heroic fantasy apprécieront peut-être.

lundi 30 juillet 2012

Expo Tim Burton

Et voilà, après 4 mois à me dire "tiens, ce serait bien que j'aille à l'expo Tim Burton", j'ai enfin sauté le pas ce matin. Si je fais cette petite news ce n'est donc pas pour vous apprendre qu'il y a une expo Tim Burton, mais plutôt pour vous rappeler qu'elle se termine le 5 août et qu'il vous reste donc à peine plus d'une semaine pour vous y rendre.

Info ici


Mon avis:
Soyons franc je vais assez peu souvent voir des expositions (la dernière en date étant celle de Kubrick à la Cinémathèque), mon avis est donc, plus que jamais, parfaitement subjectif. Concrètement j'ai trouvé l'expo cher (11euros), victime de son succès (j'y suis allé un lundi matin à la première heure et j'ai du faire la queue vingt bonnes minutes pour avoir une place, inutile de dire que c'était plein à l'intérieur), petite (un seul étage qui se parcours vite), pauvre (quasi aucun costume, surtout des illustrations), peu enrichissante (assez peu de contenu "culturel", d'informations sur la vie de Burton ou son travail) sans surprise (scénographie très limité surtout au vu du sujet. L'expo Kubrick était beaucoup plus inspiré) et courte (certes, on n'a pas trop traîné mais on a du faire le tour en vingt minute, ça fais cher la minute).
Alors oui, le bilan semble très négatif, mais c'est tout de même Tim Burton, donc on peut retrouver de très belles pièces, de superbes statuettes et pléthore d'illustrations montrant bien l'évolution de son style graphique (ça fais plaisir de voir qu'il a lui aussi dessiné très mal étant jeune). Bref, si c'est loin d'être l'expo du siècle, c'est tout de même inévitable pour les fans du réalisateur.

Ci dessous, quelques photos "volés" puisqu'il est interdit de prendre des photos (une véritable hérésie à mon sens)

journal tiré de Beetlejuice

costume de Edward aux mains d'argent

une affiche de Catwoman dans Batman 2- Miawww-

dimanche 29 juillet 2012

Dimanche 29 juillet 2012


20h50 sur W9 Hold-up

 
Genre : Action-Aventure
Nationalité : franco-canadien
Année de production : 1985
Durée : 1h54min
Réalisateur : Alexandre Arcady
Casting : Jean-Paul Belmondo, Kim Cattrall

Synopsis : (source Télé loisir)
Grimm et Georges, qui se sont connus en prison, au Mexique, préparent un nouveau et sensationnel cambriolage, celui de la banque principale de Montréal, qu'ils veulent alléger de deux millions de dollars. Le hold-up s'annonce évidemment difficile. L'établissement, très surveillé, n'a pour seul accès que son entrée principale. Grimm, qui a plus d'un tour dans son sac, se déguise en clown et prend une quarantaine de personnes en otages dont Georges, qui se fait passer pour un client. Les négociations commencent. Grimm accepte de relâcher une femme enceinte, puis Georges et enfin un vieillard grincheux, qui n'est autre que lui-même, astucieusement déguisé. Il s'agit alors, en compagnie de la fausse femme enceinte, Lise, une complice dont le ventre est capitonné de billets, de regagner l'aéroport...

Critique:
Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu Hold-Up et je pourrais donc difficilement vous en faire une critique détaillée. Toutefois, j'en garde un vif souvenir de ma jeunesse et c'est pour cette raison que j'ai eu envie de le mettre en avant. Réalisé par Alexandre Arcady ("Le grand pardon", "L'union sacrée", etc) hold-up est un film à l'américaine au casting plutôt réussi. On retrouvera bien entendu notre Bebel national particulièrement marquant dans son costume de Clown (on songe à Pierrot le fou, ou au Joker de Batman), mais également Jean-Pierre Marielle, Guy Marchand et Jacques Villeret, trois immenses acteur Français bien que dans des genres différents. Le film étant une coproduction Canadienne, on lui trouvera une facture très américaine, mais surtout on s'étonnera d'y voir Kim Cattral (Sex and The city).
Je ne pourrais guère vous en dire plus, je vous invite à jeter un oeil à la bande annonce(et à essayer d'ignorer cette abominable bande sonore) et à faire preuve de curiosité.

Conclusion:
Une comédie d'action, un genre plutôt rare en France avec le maître de l'action Français Jean Paul Belmondo.


20h50 sur TF1 Le journal de Bridget Jones Une gentille petite comédie romantique très girly
22h25 sur TF1 Dérapage Un thriller avec Clive Owen et Jennifer Aniston. Aucune idée de ce que ça vaut mais les critiques ne sont pas mauvaises.
20h45 sur Arte L'Equipée sauvage Un classique du cinéma américain, qui lança la légende de Brando.
22h45 sur Direct 8 Vidocq critique ici, un film bourré d'erreur mais pas sans intérêt pour autant.
20h45 sur TMC La plage Pas le meilleur Danny Boyle, mais un film tout de même trés intéressant, ne serait-ce que par la diversité de son casting mêlant Léonardo di Caprio à Virginie Ledoyen et Guillaume Canet.

du Lundi 30 juillet au Dimanche 05 aout 2012

Une semaine télé d'une tristesse sans nom, nul doute que nous sommes en plein été, je ne saurais donc trop, une fois de plus, que vous inciter à profiter de l'air conditionné des salles de cinéma. Sinon, pour ceux qui comme moi l'aurait raté, je rapelle que la cérémonie d'ouverture des JO est encore visible sur TF1 replay ici et qu'il parait que c'est vraiment très bien (c'est quand même supervisé par Danny Boyle)

la zapette d'or:
Une zapette sans grande conviction fruit d'un choix vraiment réduit.


20h45 sur TMC The Full Monty, le grand jeu


The Full Monty - Teaser vf par CineMovies.fr

Genre : Comédie
Nationalité : britannico-américaine
Année de production : 1997
Durée : 1h32min
Réalisateur : Peter Cattaneo
Casting : Robert Carlyle, Mark Addy

Synopsis : (source télé loisir)
Dans le Nord de l'Angleterre, la ville de Sheffield a subi de plein fouet la crise de la métallurgie des années 80. Gaz est l'une des victimes de la morosité économique. Son horizon se limite aux usines désaffectées et aux friches industrielles. Séparé de sa femme, chômeur, Gaz se débrouille comme il peut pour conserver l'affection de son fils. Dans ce quotidien plutôt terne, la venue des Chippendales, un groupe de stripteaseurs, crée l'événement. Le succès phénoménal de ces messieurs inspire à Gaz une idée des plus saugrenues : monter son propre spectacle de déshabillage progressif. Aidé de son corpulent ami Dave, Gaz organise un casting pour recruter les membres de la fine équipe et organiser les premières répétitions dans un hangar...

Critique:
ça fais longtemps que je ne l'ai pas vu mais il s'agit d'une comédie sociale très réussie porté par l'excellent Robert Carlyle révélé un an plus tôt par "Trainspotting". Si on ne notera pas d'erreur de réalisation, celle-ci n'ai rien de bien notable on plus, le réalisateur n'a d'ailleurs rien fait de convaincant depuis "The full Monty". On ne boudera tout de même pas son plaisir face à cette histoire habile et surprenante qui allie humour et émotion.





Conclusion:
Une bonne comédie qu'on revoie avec plaisir.






20h50 sur TMC La Traversée de Paris
Genre : Comédie
Nationalité : franco-italien
Année de production : 1956
Date de sortie : 20 novembre 1956 | Durée : 1h22min
Réalisateur : Claude Autant-Lara
Casting : Jean Gabin, Bourvil








20h50 sur TF1 Mon meilleur ami
Genre : Comédie
Nationalité : française
Année de production : 2006
Durée : 1h34min
Réalisateur : Patrice Leconte
Casting : Daniel Auteuil, Dany Boon






20h40 sur RTL 9 Wanted
Titre original : Wanted
Genre : Policier-Thriller
Nationalité : franco-canadien
Année de production : 2003
Durée : 1h39min
Réalisateur : Brad Mirman
Casting : Gérard Depardieu, Johnny Hallyday







22h20 sur NRJ 12 Mort sur le Nil
Titre original : Death on the Nile
Genre : Policier-Thriller
Nationalité : britannique
Année de production : 1978
Durée : 2h20min
Réalisateur : John Guillermin
Casting : Peter Ustinov, Mia Farrow






XX






20h40 sur RTL 9 Une bible et un fusil
Titre original : Rooster Cogburn
Genre : Action-Aventure
Nationalité : américain
Année de production : 1975
Durée : 1h45min
Réalisateur : Stuart Millar
Casting : John Wayne, Katharine Hepburn







20h45 sur TMC The Full Monty, le grand jeu
Titre original : The Full Monty
Genre : Comédie
Nationalité : britannico-américaine
Année de production : 1997
Durée : 1h32min
Réalisateur : Peter Cattaneo
Casting : Robert Carlyle, Mark Addy

samedi 28 juillet 2012

The Dark Knight Rises, c'est bath man.

Qu'on aime ou pas, une choses est sûre, le nouveau Batman ne laisse pas insensible. C'est l'actualité du moment et les critiques fusent de toutes parts. C'est pour cette raison que je me suis empressé d'aller le voir de mes propres yeux afin d'avoir le regard le plus neutre possible sur la fin de cette trilogie mémorable. Je devais au moins ça à mon collègue super héros.





Date de sortie: 25 juillet 2012 
Durée: 2h 44min  
Réalisation: Christopher Nolan 
Casting: Christian Bale, Gary Oldman, Tom Hardy 
Genre: Action, Drame, Thriller 
Nationalité: Britannique, américain

Synopsis:
Huit ans après les attaques du Joker, tout Gotham à oublié le sinistre clown et la ville se reconstruit doucement grâce aux plans de lutte contre la criminalité initié par le procureur Dent. Batman a disparu, portant seul sur ses épaules le mensonge qui a permit de rendre la paix à sa ville. Mais alors que la guerre semble terminée, les ombres s'agitent prête à frapper un dernier grand coup contre Gotham et son sombre protecteur.

SPOILER FREE
Cette critique est entièrement réalisé sans le moindre petit début de spoil, et ce n'était pas évident


Critique:
Avant de commencer cette critique, je dois bien l'avouer, je suis Nolan addict. Comme beaucoup, j'ai découvert le bonhomme avec "Memento" et ce fut une très bonne surprise. La preuve pour moi que le réalisateur était indubitablement à suivre. J'avais raté "Insomnia", je le retrouva donc par la suite sur "Batman Begins". Le film n'était pas aussi habile que "Memento", mais se montrait tout de même extrémement prometteur quand on pensait qu'il s'agissait du license de super héros et qu'on le comparait avec tout le reste de la production ("Daredevil", "Ghost rider", "les 4 fantastiques", Superman return", "Greenlantern" la liste des mauvaises licenses est longue comme le bras sans même parler des Batman du très condamnable Schumacher). Bref, le réalisateur avait attiré mon attention sans pour autant m'avoir entièrement convaincu. Il y avait eut la promesse (Memento), puis vint le tour (Batman Begins) et enfin "le prestige". J'étais résolument sous le charme, Nolan était un magicien des temps moderne et il s'employa à me le prouver en enchaînant avec "The Dark Knight" et "Inception". Tout ça pour dire que NON, je ne suis pas objectif lorsqu'il s'agit de Nolan. Mes attentes sont énormes car pour moi il s'agit d'un des réalisateurs majeurs de notre siècle.
Ce qui nous amène au sujet qui vous intéresse: The Dark Knight Rises.
Dans le premier Opus, Nolan avait surpris en inscrivant son histoire dans un contexte très réaliste, aux antipodes donc, des visions de Burton et Chouxmacher (je ne peux moralement pas citer son nom plusieurs fois, je risquerais de l'invoquer), mais dans une lignée plus mythique.  Batman n'était plus un super héros, mais un vrai Héros de tragédie grec des temps moderne, un homme normal qui devenait un héros à force de conviction. Ces choix avaient bloqué plus d'un spectateur (et pas forcément les fans de Batman) ne s'attendant pas à ce type d'histoire et n'arrivant pas à supporter par exemple le côté "formation shaolin ninja" de Batman. Pourtant le réalisateur avait intelligemment inscrit son film dans un registre mythologique et symbolique très efficace la lutte personnelle du Héros pour vaincre ses peurs étant matérialisée par un méchant utilisant la peur. Pour une première tentative le réalisateur avait donc déjà frappé fort, sans même parler de la débauche visuelle employée pour donner corps à l'histoire. Succès d'estime, la saga Batman acquis ses galons de noblesse grace au deuxième opus "THE Dark Knight" qui balaya tous les doutes, notamment grace à une interprétation hallucinante du regretté Heath Ledger qui parvint à accomplir l'impensable: éclipser Jack Nicholson, l'inoubliable interprète du Joker dans le Batman de Burton.
Au vu de ce petit récapitulatif, inutile de dire que la conclusion de la trilogie était attendu de pied ferme et pas seulement par les fans. Il est donc tant d'attaquer la substantifique moelle de cette critique.

Si le temps a passé (8 ans) ce nouveau Batman reprend directement à la suite du précédent (puisqu'on commence par les conséquences directes de The Dark Knight), Nolan poursuit donc le plan qu'il semble s'être fixé dès le début et ce nouvel opus ne surprendra ni dans son thème ni dans son traitement, il est une conclusion logique des précédents. L'histoire, si elle n'a rien d'originale, est diablement efficace et rythmé, moi qui suit toujours le premier à pester dés qu'un film fait plus d'1h30 je n'ai vraiment pas vu le temps passer pendant les presque 3h que dure le film. A l'instar de nombreux scénariste des comics Batman actuel Nolan s'intéresse autant à Gotham City qu'a son héros ce qui donne une histoire riche et passionnante mais surtout, justifie un casting des plus impressionnants.
En effet, dans les deux premiers Batman, Nolan nous avait habitué à un casting varié et de qualité, il réitère une fois de plus l'exploit en ajoutant de somptueuse nouvelles têtes au cast habituel. Ainsi, aux déjà prestigieux Christian Bale, Gary Oldman, Morgan Freeman et Michael Caine, le réalisateur nous adjoint une troupe tout droit jaillit "d'Inception" : Tom Hardy, Joseph Gordon-Levitt et Marion Cotillard et enfin, il ajoute à ça quelques bonnes têtes piochés aux très judicieux hasard comme Anne Hathaway("Le Secret de Brokeback Mountain","Alice au Pays des Merveilles" etc), Matthew Modine ("Birdy","Full metal Jackett" etc), Burn Gorman ("Torchwood","The hour" etc), Juno Temple ("Mr Nobody","Kaboom" etc) et l'excellent Cillian Murphy ("28 jours plus tard", "Batman Begins", etc) de retour. De très bonne surprise dans l'ensemble, je félicite notamment Nolan d'avoir donné à Joseph Gordon-Levitt un rôle à sa mesure, lui, éternel second rôle ou abonné au film indé à petit budget se retrouve avec un rôle vraiment important dans une grosse machine et ça fais vraiment plaisir. D'autant qu'il y ait parfaitement à l'aise et tire pas mal la couverture à lui. Concernant Tom Hardy, qui se voit la difficile tache de succéder à Heath Ledger, dur de se faire un avis. Il n'a bien entendu pas le charisme de son prédécesseur mais la donne est faussé car jamais, Oh grand jamais, Bane ne sera le Joker. Il n'aura jamais la même démesure, ni la même grandiloquence, d'autant que le visage de Tom Hardy est  en partie masqué (un symbole très fort du film) ce qui limite grandement son jeu d'acteur, qui s'en trouve trés monolithique. Pour autant, le personnage n'en est pas inintéressant, il reste charismatique, remplit le cahier des charges et reste une menace crédible tout du long. Il faudra tout de même se faire à sa voix, qu'on aurait attendu beaucoup plus grave mais le choix est cohérent(ne serait-ce pour éviter le ridicule dans un échange entre Batman et Bane). Pour terminer sur les acteurs, je dirais que si on ne se lasse pas des petits fesses moulée de cuir d'Anne Hathaway (qui a la chance de se voir attribuer un personnage vraiment complexe), on regrettera l'inégalité du jeu de Marion Cotillard, une partie de la salle s'est même retenue de rire lors d'une scène...
Petit interlude musical, une fois de plus Nolan s'associe à Hans Zimmer pour sonoriser le film. Un choix que je déplore un peu pour une fois car l'ensemble manque pas mal de subtilité. Si on appréciera le thème "hurlé" qu'on retrouve dans la bande annonce le reste est un peu pompier à l'image de la toute première séquence du film.
A la décharge du compositeur, il faut reconnaître que le film est véritablement épique et pouvait se prêter à une telle débauche sonore. Nolan a en effet mit les petits plats dans les grands avec des vues aériennes somptueuses, des scènes d'émeutes cataclysmique, de décors vertigineux, on en prend vraiment plein la vue, d'autant que le réalisateur sait mettre en scène cette débauche avec talent. J'en veux pour preuve le passage du stade de foot que l'on peut voir dans le teaser, que ce soit le décor, le nombre de figurants, les effets spéciaux où la réalisation (qui veuille qu'on suive la course d'un footballeur pendant que le stade s'effondre), tout participe de la qualité de la scène et c'est un bel exemple du reste du film. Tout n'est pas parfait pour autant je vous rassure. Gérer de nombreux figurants, c'est compliqué et plusieurs scènes de masse donnent un peu l'impression que les figurants ne savent pas trop ce qu'ils foutent là. C'est fugace, on ne le remarque pas forcément, mais lorsqu'on le voit ça gâche un peu.
Il est temps d'ailleurs de s'attarder sur le principal défaut du film, celui qui créera le plus de discorde: "l'effet de réalisme". Depuis son premier Batman, Nolan s'emploie à nous décrire un univers sombre et réaliste. Tout n'est pas réaliste bien sur (le principe même du Batman n'est absolument pas crédible) mais semble réaliste. Pour autant, ses histoires ne sont pas réaliste mais hautement symbolique, il privilégie d'ailleurs souvent les symboles au réalisme et c'est encore le cas dans ce dernier Opus. Le problème de cette démarche c'est qu'a force d'être plongé dans un univers réaliste le spectateur a des attentes du même ordre et pinaille sur des détails (genre la gestion des 5 mois, comprenne qui a vu) qui ne l'auraient pas gêné dans un film plus orienté "fantastique". Il est pourtant dommage de s'arrêter sur ces détails (car ils ne sont que cela, des détails) alors que la structure du film est admirable (bien que très classique, je suis en train de lire "le guide du scénariste de Vogler" et il est clair que Nolan a suivit les codes à la lettre) et parfaitement censé. The Dark Knight Rises est le voyage du héros dans toute sa splendeur.
Que dire pour conclure, simplement qu'avec ce dernier film Nolan clôt sa trilogie de la meilleure façon qui soit, il démontre que l'ensemble est un tout logique et cohérent et il réussit même, si l'on exclut le comparatif des méchants, à faire encore plus impressionnant que le précédent. Pourtant, le film peine sur les détails qui dans leur accumulation pourraient gêner un peu certains spectateurs. ça n'en reste pas moins une fabuleuse épopée.

Notes pour les fans Hardcore de Batman: Nolan a une fois de plus pris de grosses libertés concernant les personnages tout comme il l'avait déjà fait dans ses précédents films. je considére pour ma part qu'il a eu raison, ça sert merveilleusement le mythe de Batman et la trilogie et ça rend même le personnage de Bane intéressant.


Conclusion:
Est-ce que TDKR est un bon film: Indubitablement, est-ce que TDKR est une fin digne de la trilogie: sans l'ombre d'un doute, est-ce que TDKR est le meilleur de la saga: le doute subsiste tant Nolan avait frappé fort avec The Dark Knight. S'il n'est pas exempt de défaut, TDKR ne reste pas moins une belle claque dans la gueule tant Nolan réussit à transcender son sujet pour en faire une vraie saga épique. Un film à voir.



Samedi 28 juillet 2012

20h40 sur RTL 9 Sierra torride (critique ici) un excellent western avec Clint Eastwood et une superbe bande son signé Ennio Morricone qui inspira le thème du dernier Sherlock Holmes à Hans Zimmer.
20h50 sur W9 Kaamelott (critique ici) W9 diffuse les épisode 6 à 9 de cette saison 6, ce qui termine la saison
20h45 sur NT1 Vampire Diaries (critique ici) NT1 diffuse 2 épisode les 14 et 15

vendredi 27 juillet 2012

Vendredi 27 juillet 2012

20h40 sur RTL 9 Coneheads



1993 - Coneheads - Steve Barron par Altanisetta


Genre : Comédie
Nationalité : américaine
Année de production : 1993
Durée : 1h28min
Réalisateur : Steve Barron
Casting : Dan Aykroyd, Jane Curtin
Synopsis : (source télé loisir)
Le vaisseau spatial de Beldar et Prymaate, un couple venu de la lointaine planète Remulak, s'écrase sur Terre. Ou, plus exactement, se retrouve immergé dans l'East River, sur la côte Est des Etats-Unis. Les deux extraterrestres savent qu'ils ne sont pas près de retourner chez eux et décident de s'intégrer à leur nouvel environnement. Décision d'autant plus courageuse que leur crâne en forme d'obus, leur langage et, bien sûr, leurs habitudes en général, diffèrent très sensiblement de ceux des Terriens. Leur bonne volonté vient à bout de nombreux obstacles. Hélas, elle ne peut rien contre la bêtise acharnée de Seedling et Turnbull, deux policiers obsédés par l'immigration clandestine...

Je l'ai vu il y a longtemps, il me semble que c'est loin d'être la comédie du siécle, Steve Barron ("Tortue Ninja", "Pinochio" etc) n'est pas un réalisateur particuliérent réputé, mais la soirée est plutôt pauvre et il y a l'excellent Dan Aykroyd ("The bluesbrothers", "Ghostbusters" etc)

20h50 sur Arte Gaspard le bandit Aucune idée de ce que ça vaut, un téléfilm historique français tendance Robin des bois, mais qui se paye le luxe d'avoir Jean-Hugue Anglade dans le rôle principal.
20h35 sur France 4 Fais pas ci, fais pas ça (critique ici) fin de la saison 2 d'une excellente série humoristique. 

jeudi 26 juillet 2012

Jeudi 26 juillet 2012

22h25 sur NRJ 12 Michael Collins





Genre : Drame
Nationalité : britannico-irlando-américain
Année de production : 1996
Durée : 2h13min
Réalisateur : Neil Jordan
Casting : Liam Neeson, Julia Roberts
Synopsis : (source Télé loisir)
Après l'échec de la rébellion de Pâques 1916, les principaux combattants pour l'indépendance de l'Irlande sont arrêtés, parmi lesquels le président du Sinn Fein, Eamon De Valera. La répression anglaise provoque la colère de Michael Collins, soucieux de poursuivre la lutte pour la liberté du peuple irlandais. En compagnie de son ami, Harry Boland, et avec l'aide d'un informateur anglais, Ned, il accède à des informations confidentielles lui permettant d'éliminer tous les espions britanniques et d'organiser une véritable guérilla urbaine. En 1922, grâce à son activité incessante, l'Irlande acquiert son indépendance, mais Michael Collins n'est pas au bout de ses peines, bien au contraire...

Je n'ai jamais eu l'occasion de voir ce film mais c'est du Neil Jordan ("Entretien avec un vampire", "The Borgias" etc) avec un très beau casing ( Liam Neeson, Julia Roberts, Alan Rickman, Stephen Rea, etc) une histoire intéressante et de bonnes critiques, ça vaut donc sûrement le coup d'oeil.

20h35 sur France 3 Fantômas contre Scotland Yard fin du cycle Fantômas sur France 3, je recommande toujours à ceux qui ne connaîtraient pas cet espèce de pastiche de James bond trés Français (avec Jean Marais et Louis de Funés)
22h50 sur France 3 Rien que pour vos yeux Encore un James Bond avec le meilleur interprète (aka Roger Moore) et on notera la présence de Carole Bouquet en James Bond girl.
20h50 sur Arte Les Kennedy Un biopic en 8 épisode avec Katie Holmes, les critiques sont plutôt bonnes et arte diffuse 3 épisodes à la suite
20h45 sur TMC Angélique et le sultan Encore une soirée Angélique, pour les nostalgiques où les amateurs de romanesque et de jolies fesses.
20h40 sur RTL 9 Une blonde en cavale Aucune idée de ce que ça vaut, mais c'est une comédie avec Sharon Stone.

mercredi 25 juillet 2012

La vie sans principe, un taux qui change

Il y a quelques temps, j'ai raté la nuit Hong-Kong au forum des images en présence d'une de mes idoles: Johnnie To. Inutile de dire que ça m'avait bien énervé(d'autant que j'avais une place..argg) surtout que je commençais à être en manque. A l'instar de Woody Allen, le réalisateur nous a accoutumé à produire une nouvelle oeuvre par an j'étais donc impatient de voir le nouveau. C'est donc en cherchant la date de sortie du prochain que je me suis aperçut qu'il était déjà sortie très confidentiellement dans des salles que personne ne connaît(on était 3 dans la salle...) et qu'il ne fallait pas que je tarde. Je vous rassure, je n'ai pas traîné.





La Vie sans principe Bande-annonce par toutlecine

Date de sortie: 18 juillet 2012
Durée: 1h 46min
Réalisation: Johnnie To
Casting: Lau Ching-Wan, Richie Ren, Denise Ho
Genre: Drame, Policier
Nationalité: Hong-Kongais

Synopsis:
Hong-Kong, alors que la crise financière s'apprête à bouleverser le monde, l'inspecteur Cheung, un super flic débordé, Teresa, une employé de banque dépassé et Panthère, un petit mafieux aux grands principes, vont se retrouver plongés dans la tourmente monétaire par la force des choses.

Critique:
Avant toute choses, je me dois de prévenir les fans de Johnnie To, vous allez être déçut. "La vie sans principe" est très différent de ses dernières productions. Ainsi, on ne retrouvera pas cette mise en scène grandiose comme dans la scène des parapluies de"Sparrow", ou celle des tas d'ordures de "Vengeance", ces petits instants de génie qui faisaient que même un film mineur de To n'en restait pas moins une véritable oeuvre d'art. L'on ne retrouvera pas non plus le casting habituel, pas même l'incroyable Simon Yam ("Election 1 et 2", "Filatures", etc) pourtant devenu tellement inévitable qu'il semblait être devenu l'alter ego du réalisateur. Alors oui, c'est extrêmement frustrant et pourtant ne boudez pas votre plaisir car même dépouillé de ses atours coutumiers, un To reste un To.
Si l'on se remémore un peu la carrière de Johnnie To, "La vie sans principe" évoquera un peu "PTU". En effet, l'histoire voit se mêler celle de trois personnes sans lien en dehors d'Hong-kong et du crash boursier. Les trois histoires complètement indépendantes les unes des autres au début du film vont donc se retrouver de plus en plus mêlée jusqu'a n'être plus qu'une histoire de la crise. Si, comme je le disais plus haut la mise en scène de To a perdu en virtuosité c'est parce que son écriture et son montage ont gagné en complexité. Ainsi on pourra voir un parallèle entre la façon très aérienne dont les histoires vont s'entremêler à la fin et les scènes virevoltantes auxquelles le réalisateur avait pu nous habituer. Soyons franc, si elle est frustrante pour les fans, la sobriété de la réalisation n'est en rien dérangeante, elle se prête à merveille au sérieux de l'histoire et reste de grande qualité. Les images sont une fois de plus superbes et très riches. On y retrouve toute la diversité d'Hong-kong de jour comme de nuit.
Niveau casting, celui-ci est loin d'être raté, j'ai particulièrement apprécié la prestation de Lau Ching-Wan dans le rôle de de Panthère qui n'est pas loin de tenir une bonne partie du film à lui tout seul. L'acteur avait déjà fait montre d'un immense talent dans le rôle principal de "Mad détective" et prouve encore ici toute la profondeur de son jeu. J'espère vraiment le retrouver dans de future production car il se fait vraiment trop rare. Même si c'est pour un rôle plus modeste Hoi-Pang Lo ("PTU", "Sparrow", etc) se révéle également très bon, je suis par contre plus dubitatif quant à la prestation de Richie Ren ("Exilés", "Accident", etc) dans le rôle de l'inspecteur Cheung, l'acteur se montre peu expressif et si ça colle avec le rôle ça n'en reste pas moins peu passionnant. Concernant le casting féminin, je n'ai pas grand chose à en dire, je ne l'ai pas particulièrement trouvé bon ou mauvais, mais il est vrai que le réalisateur nous a plutôt habitué à des films de mec, peut-être n'est-il pas encore à l'aise avec ses actrices.
Comme je le disais plus haut, l'un des intérêt du film réside dans la structure du récit pourtant, la première partie concernant Teresa, si elle pose bien les bases de l'histoire et la difficulté du climat financier, n'en reste pas moins un peu trop longue et plombe légèrement le reste du film. L'arrivé de Panthère est en cela une vraie bouffé d'air frais car on peut enfin se détendre un peu mais sans jamais vraiment oublier cette première partie (on en vient même à redouter le retour de la jolie Teresa). Pour finir, j'aimerais glisser un petit mot sur la musique, dont vous pourrez avoir un bel aperçut dans la bande annonce, particulièrement réussi et envoûtante, elle est le fruit de Yue Wei et il semblerait que ce soit sa première bande originale, une superbe première.
En bref, un film déstabilisant pour les fans et un peu déséquilibré mais un sujet intéressant traité avec virtuosité.



Conclusion:
Un bon Johnnie To sur un sujet plutôt difficile(la crise économique). On est loin des chefs d'oeuvre que sont "PTU, Mad Detective ou Election" d'autant que le film souffre d'un rythme un peu lent mais ça n'en reste pas moins une nouvelle réussite du réalisateur notamment grâce à Lau Ching-Wan. Et puis, ça nous aidera à patienter en attendant PTU2 avec Simon Yam!!!!!!!


Mercredi 25 juillet 2012

20h50 sur Arte Zaïna, cavalière de l'Atlas



Genre : Action-Aventure
Nationalité : franco-allemand
Année de production : 2005
Durée : 1h36min
Réalisateur : Bourlem Guerdjou
Casting : Aziza Nadir, Sami Bouajila
Synopsis : (source Télé loisir)
Au Maroc. Pour échapper au puissant et maléfique Omar, qui voudrait faire d'elle son épouse, Zaïna, une jeune orpheline de mère, décide de rejoindre son père Mustapha. Celui-ci s'apprête à mener les pur-sang de sa tribu à la grande course de l'Agdal. Zaïna l'accompagne dans son périlleux voyage à travers les montagnes de l'Atlas. En chemin, le père et sa fille, qui entretenaient jusqu'alors une relation tendue, vont mettre à profit leur amour commun des chevaux pour apprendre à mieux se connaître, à se respecter et à s'aimer, doucement et pudiquement. Zaïna apprend qu'autrefois Mustapha et Omar étaient amoureux de la même femme...

Je dois reconnaître que je n'ai jamais vu ce film, mais la bande annonce est plutôt alléchante et je suis un grand fan de Simon Abkarian

20h40 sur RTL 9 Wolfhound, l'ultime guerrier Encore un film que je ne connais pas, c'est du med-fan russe et à priori ça manque pas mal d'originalité. Mais bon ça se laisse peut-être regarder.
20h50 sur TF1 Esprits criminels Pour les fans, TF1 entame la diffusion de la saison 6 avec les épisodes 2, 4, 6 (c'est une thématique épisode pair...). Perso, je ne suis as très client de cette série, surtout depuis le départ de Mandy Patinkin mais il faut reconnaître qu'il y a parfois des épisodes sympa et que ça se laisse regarder (même si c'est un peu glauque pour du prime)

mardi 24 juillet 2012

Mardi 24 juillet 2012

20h35 sur NRJ 12 Flyboys





Genre : Action-Aventure
Nationalité : américano-français
Année de production : 2006
Durée : 2h13min
Réalisateur : Tony Bill
Casting : James Franco, David Ellison

Synopsis : (source Télé loisir)
En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis ne rentrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'Air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... 

Encore un film dont je n'ai jamais entendu parler mais je trouve le thème intéressant, les critiques ne sont pas trop catastrophique et il y a Jean Reno

20h45 sur Direct 8 Delphine 1, Yvan 0 une comédie de Dominique Farugia (Les NULS) qui a connu son petit succès.
20h50 sur W9 L'île au(x) trésor(s) Pirates des Caraibes à la française, a priori pas bouleversant mais les amateurs de film de pirates y trouveront peut-être leur compte (et sinon, on pourra toujours se rincer l'oeil sur Alice Taglioni)
22h30 sur NT1 Donjons et dragons, la puissance suprême Authentique nanard de chez Nanard, parmi les pires films d'Heroic Fantasy qu'on ait pu voir(et c'est pas peur dire)
20h40 sur RTL 9 Jade un Thriller de William Friedkin ("L'exorciste") avec David Caruso ("Les experts Miami") et Linda Fiorentino ("Dogma"). A priori, ce n'est pas ce que le réalisateur a fait de mieux, mais ça doit se laisser regarder.
22h55 sur NRJ 12 Le grand pardon II Avant d'être le premier flic de France, Roger Hannin était Raymond Bettoun, le Parrain Français. Le premier Opus était vraiment très bon, le deuxième à priori un peu moins, mais ça doit valoir le coup d'oeil.

lundi 23 juillet 2012

La part des anges, "un whisky? Juste un doigt!"

Si être marié à une fanna de costume vous condamne à voir tout les films d'époque, vous vous retrouvez également à vous farcir tout les films en Kilt si jamais elle est dingue d'Ecosse. Heureusement pour moi, il s'agissait du dernier Ken Loach donc on pouvait espérer que la punition ne serait pas trop dure.




Date de sortie: 27 juin 2012
Durée: 1h 41min
Réalisation: Ken Loach
Casting: Paul Brannigan, John Henshaw, Gary Maitland plus
Genre: Comédie dramatique
Nationalité: Britannique, français, belge, italien

Synopsis:
Alors qu'il est sur le point de devenir père, Robbie, un jeune délinquant de Glasgow, essaye de couper les ponts avec son ancienne vie pour offrir un nouveau départ à sa famille. Tout semble contre lui et pourtant, la sympathie de Henri, son éducateur, va le mettre sur une voie à laquelle il n'avait jamais pensé et qui pourrait bien lui offrir l'opportunité de tout changer.

Critique:
La part des anges est le nouveau Ken Loach, grand spécialiste Anglais des films sociaux. Ce dernier film ne déroge pas à la règle, on se retrouve plongé dans la classe ouvrière (tendance chomage) de Glasgow sans peu d'espoir d'en sortir. Je vais d'ailleurs commencer par exposer ce que je considère comme le principal défaut du film pour pouvoir aborder plus sereinement ses qualités ensuite. Le film possède une très/trop longue scène d'exposition (c'est à dire toute la partie qui nous explique en quoi la vie du héros est compliquée et pourquoi il est coincé) pas franchement amusante, et même plutôt dure (la bande annonce n'y fait quasi pas référence se concentrant sur la partie "joyeuse" du film, soit la deuxième moitié). De fait, lorsqu'on s'attend à voir une sympathique comédie sociale genre "Full Monty" l'on est vite refroidit. Il faut d'ailleurs noter que l'humour est plutôt pauvre et se limite quasi intégralement à se moquer du personnage inculte du groupe. Certes, ça fonctionne, mais c'est un peu facile.
Voilà, le pire étant dit, je peux désormais me concentrer sur les qualités du film, car il n'en manque pas. D'un point de vue réalisation déjà, Ken Loach prouve une fois de plus son expérience, c'est vraiment efficace. La caméra sait se montrer nerveuse dans les scènes de tension du début et plus posé sur la suite. Les images sont également très belle et nous montre un panorama des plus larges de l'Ecosse, on sent un véritable amour du pays et une envie de le partager dans sa diversité. Niveau casting, on se retrouve avec une brochette de vraies gueules qui fait tout le charme de ce film. Aucune têtes connues, mais des physiques qui collent vraiment au rôle et qui donnent une atmosphère plus réaliste à l'ensemble (c'est pas un film américain, quoi).
L'histoire est une quête initiatique très basique mais n'en reste pas moins agréable. Elle permet surtout de partager la culture du Whisky avec amour et ça donne vraiment envie.
Bref, un film mal équilibré, pas toujours rôle, mais qui sait toucher son publique en se repliant sur des valeurs simples et immuables (la culture du terroir, le mythe du héros). Pas l'idée du siècle mais ça fonctionne.
A noter que le film a reçut le prix du Jury de Cannes 2012, c'était probablement plus dû à la carrière du réalisateur qu'au film en lui même



Conclusion:
Une comédie dramatique plus dramatique que comique, mais l'on en ressort tout de même heureux et touché.(et avec l'envie de boire un bon whisky)